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Vueling: hôtesses et stewards lèvent leur préavis de grève

Le préavis de grève reconductible, du 26 au 30 août, portait sur la rémunération et les conditions de travail.

Le préavis de grève reconductible, du 26 au 30 août, portait sur la rémunération et les conditions de travail. - AFP - Stéphane de Sakutin

La direction de la compagnie aérienne espagnole et les représentants du personnel se sont mis d'accord sur un calendrier de négociations au terme d'une longue réunion mercredi.

Les stewards et hôtesses de la compagnie espagnole Vueling ont levé mercredi leur préavis de grève de cinq jours au terme d'une négociation entre la direction et le syndicat de navigants SNPNC/FO, a déclaré à l'AFP un porte-parole syndical. Le préavis de grève reconductible, du 26 au 30 août, portait sur la rémunération et les conditions de travail, "parmi les plus dures de la profession", selon le SNPNC.

Les discussions de la dernière chance entre la direction de la compagnie à bas prix espagnole et le syndicat de navigants SNPNC/FO, qui ont duré plus de huit heures, ont permis à ce dernier d'"obtenir un calendrier de négociation afin de parvenir à un accord collectif qui fera évoluer les conditions de travail et de rémunération", a précisé David Collet, le porte-parole du syndicat. 

Les négociations se poursuivent

Plus tôt dans la journée, son syndicat dénonçait dans un communiqué le versement de "salaires dérisoires qui atteignent tout juste le Smic grâce à l'artifice de primes" et le versement des heures supplémentaires, pas toujours majorées au juste prix selon lui. 

Les salariés concernés, espagnols ou français et qui travaillent sous contrat français, sont "sur-utilisés" en travaillant "environ 20 jours par mois", "certains doivent payer leur parking" lorsqu'ils viennent travailler à Orly et "d'autres sont obligés de vivre en colocation", les loyers parisiens leur étant inaccessibles, avait alors rapporté David Collet. Vueling, filiale du groupe International Airlines Group (IAG), n'a pas souhaité faire de commentaire car les négociations sont "toujours en cours".

A.R. avec AFP