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Xbox One contre PS4: le retour de la guerre des consoles

Deux consoles vont arriver sur le marché à moins d'une semaine d'intervalle.

Deux consoles vont arriver sur le marché à moins d'une semaine d'intervalle. - -

Microsoft sort sa nouvelle console en France ce 22 novembre. Sony suivra dans quelques jours. Elles prennent la relève de modèles sortis en 2005 et 2006. Quels sont leurs points forts et leurs points faibles.

La guerre des consoles est de retour, avec la sortie, ce vendredi 22 novembre, de la Xbox One de Microsoft en France. La Playstation 4 de Sony suivra, dans une semaine, le 29 novembre.

A l'heure des jeux sur smartphones et sur tablettes, les bonnes vieilles consoles de salon ont donc encore un avenir. On les avait peut-être enterrées un peu trop vite.

Point commun des deux consoles: elles sont toutes deux dopées aux stéroïdes. Comme à chaque changement de génération, ce sont les performances graphiques qui impressionnent: jeux de lumière sur la carosserie des voitures de course dans Forza Motorsport 5, villes futuristes plus vraies que natures dans Killzone Shadow Fall ou encore animations des combats ultra-réalistes dans Ryse: Son of Rome.

Le Kinect détecte les battements du coeur

Les deux machines ont chacune leurs atouts. Sony mise sur le côté communautaire et social avec le bouton "share", qui permet, d'un simple geste, de partager, par exemple, un but qu'on vient de marquer dans un jeu de foot avec ses amis sur Facebook.

Microsoft, de son côté, sort une nouvelle version de son accessoire de jeu sans manette, le Kinect 2, plus précis, capable d'analyser les moindres gestes des joueurs et même de détecter à distance... Les battements du coeur.

Deux bémols quand même: l'absence de rétrocompatibilité, car il est impossible de jouer à de vieux jeux sur les nouvelles consoles, ainsi que le fait de devoir payer un abonnement mensuel pour pouvoir jouer en ligne.

C'était déjà le cas sur Xbox, mais pas sur Playstation. A l'heure où les consoles sont de plus en plus concurrencées par les smartphones, les tablettes, et les jeux sur réseaux sociaux, le pari est plutôt risqué.

Anthony Morel