BFM Académie: c'est pas fini !
Les castings de la BFM Académie se sont interrompus le 13 mars dernier juste avant le confinement. Sur les cinq dates prévues, nous avons pu tourner à Toulouse, à Sophia-Antipolis et à Lyon. Pour les candidats du Mans et de Paris, ce n'est que reporté. Ils pitcheront quand ce sera possible. Mais, bien sûr, cette saison devra s'adapter au contexte sanitaire et économique exceptionnel que nous connaissons.
La poursuite de la saison 15 de la BFM Académie a t-elle un sens ? Cette question nous nous la sommes tous posées. Journalistes, organisation, jury et candidats bien sûr... car la vraie question derrière tout cela, c'est : est-ce que nos candidats vont passer cette période inédite?
Monter sa boite en temps normal demande déjà une bonne dose de résilience et une capacité d'endurance à toute épreuve, alors dans ce contexte, auront-ils les ressources nécessaires ? Est-ce que c'est une mission impossible en termes de gestion trésorerie, de gestion de revenus personnels, d'humain tout simplement ?
Certains des 73 candidats sélectionnés pour les castings n'avaient pas de chiffre d'affaires quand ils ont candidaté, le contexte n'est pas propice à trouver des clients. Mais la situation inverse existe également. Certains se sont déjà peut-être réinventés, d'autres ont trouvé des débouchés qu'ils n'attendaient pas. Car s'il y a bien quelque chose que nous avons déjà pu constater cette saison c'est à quel point les questions médicales et sanitaires étaient déjà présentes dans l'écosystème des start-up françaises.
La santé au coeur des préoccupations
C'était cette année une thématique très forte après la foodtech, les edtech et les RH, les saisons précédentes. EverCleanHand, le dispositif de nettoyage de mains sans contact (qui a pitché à Lyon) est déjà extrêmement sollicité. Et ce ne sont pas les seuls: la conciergerie médicale prend aussi tout son sens. 3 H care group qui a pitché à Sophia antipolis devrait se déployer à grande échelle pendant cette période de confinement.
Mais il n'y a pas que les boîtes de la santé qui ont des choses à proposer. Sur l'emploi, il y aura par exemple tant de choses à raconter et réinventer. Huclink, par exemple, et sa borne d'emploi pourrait tirer son épingle du jeu. Et puis, sur l'évènementiel, l'alimentation, le retail nous avons déjà entrevu des business très intéressants et des entrepreneurs aussi rapide qu'agiles.
Un programme au service de la reprise
Alors la situation est-elle périlleuse pour nos start-up candidates cette année ? Evidemment, comme pour toutes les autres et pas que pour les start-up ! Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut abandonner le concours et notre jury (Fabrice Marsella, Virginie Calmels, Patrick Sayer et Agathe Molinar) est plus motivé que jamais. Il nous reste deux villes dans lesquelles les castings n'ont pas pu avoir lieu, nous les organiserons dès que cela sera possible. Par contre, le programme doit évoluer.
Le contexte économique, sanitaire, personnel de chacun, lorsque nous reprendrons, aura considérablement évoluer, il faudra en prendre en compte. Nous tenterons de comprendre ce qui peut aider les boîtes à se relever, à poursuivre, à passer le cap. Nous tenterons d'être utiles à l'écosystème comme nous le faisons depuis 15 saisons. En espérant que le maximum de start-up seront au rendez vous.
En attendant de vous retrouver dans nos émissions, nous diffusons quelques images de nos castings tournés à l'époque ou le Coronavirus étaient encore traité avec légèreté. Un temps qui semble déjà bien loin mais qui n'entache pas notre envie de poursuivre l'aventure.
A très bientôt.
Laure CLOSIER
journaliste