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2 Français sur 3 pour la réforme de l'assurance-chômage de Macron

VIDÉO - Ils sont notamment 72% à approuver la suspension des allocations lorsque les recherches sont considérées comme insuffisantes, selon un sondage Odoxa pour BFM Business.

Alors que la réforme du marché du Travail d'Emmanuel Macron divisait quelque peu les Français, celle de l'assurance-chômage semble davantage les fédérer.

L'exécutif consulte les partenaires sociaux pour élargir les conditions d'accès à l'assurance-chômage et, plus largement, améliorer la formation des Français pour leur permettre de décrocher plus facilement un emploi. Cette réforme sera examinée en avril au Parlement. La grande réforme de l'assurance chômage voulue par Emmanuel Macron doit notamment permettre aux salariés démissionnaires de toucher des allocations chômage sous certaines conditions.

Et, sur ce sujet, le président de la République a les faveurs des Français puisque 65% d'entre eux jugent qu'il s'agit d'une "bonne" réforme selon un sondage (*) Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva.

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- © Odoxa

Des différences selon la couleur politique

Les opinions divergent sensiblement selon la couleur politique. Ainsi cette réforme est plébiscitée du côté des sympathisants En Marche! (97%) et de la droite hors FN (75%). En revanche, elle divise les sympathisants FN (51% la trouvent "bonne" contre 49% qui la considèrent comme mauvaise) et ceux de gauche (49% l'approuvent, 51% sont contre).

Par ailleurs, les Français sont globalement favorables aux mesures qui devraient être contenues dans la réforme. Ainsi, l'instauration d'un système d'assurance-chômage universel, qui concernerait aussi bien les salariés que les indépendants ou les professions libérales, est bien vue par les Français avec 83% d'opinions favorables. Deux autres mesures sont approuvées par près de trois Français sur quatre: l'extension de l'assurance-chômage aux salariés démissionnaires (76%) et la suspension des allocations lorsque les recherches sont considérées comme insuffisantes (72%). En revanche, ils ne sont plus que 63% à se montrer favorables à pénaliser financièrement les chômeurs après deux refus d'offres considérées comme décentes.

(*) Enquête réalisée sur un échantillon de 1000 personnes interrogées sur internet les 25 et 26 octobre. L'échantillon a été rendu représentatif selon la méthode des quotas.

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- © Odoxa
J.M.