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Economie et Social

A 1,3%, la croissance française fait finalement un peu mieux que prévu en 2019

L'activité dans le secteur privé a été tirée par le dynamisme des services.

L'activité dans le secteur privé a été tirée par le dynamisme des services. - -

L'Insee confirme la contraction du PIB en fin d'année mais revoit à la hausse la croissance sur l'ensemble de l'année. Celle-ci est désormais estimée à 1,3% en 2019, contre 1,2% jusque là.

L'économie française a bel et bien calé dans les trois derniers mois de l'année 2019. Au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) a bien diminué: −0,1% après +0,3% lors des trois mois précédents, selon les dernières estimations de l'Insee publiées ce vendredi.

La mauvaise nouvelle vient de la consommation des ménages. Malgré une hausse du pouvoir d'achat de 0,7% notamment dues aux baisses d'impôts et aux mesures post gilets jaunes, elle ne progresse que de 0,3% après +0,4%, tandis que la formation brute de capital fixe ralentit fortement (+0,2% après +1,3%).

La consommation des ménages déçoit encore

Par conséquent, le taux d’épargne des ménages s’accroît : il s’établit à 14,9% après 14,5% au troisième trimestre 2019.

Au total, la demande intérieure finale hors stocks décélère : elle contribue à la croissance du PIB à hauteur de +0,3 point après +0,7 point le trimestre précédent.

Les importations diminuent au quatrième trimestre (−0,4% après +0,4%) et les exportations sont stables (+0,0% après −0,3%). Au total, le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,1 point après −0,3 au troisième trimestre. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent négativement (−0,5 point après −0,1 point).

Au final, le PIB a progressé de 1,3% en 2019, soit 0,1 point de plus que la première estimation de l'Insee fin janvier. En 2018, la croissance s'était hissée à 1,7%.

Olivier Chicheportiche