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Economie et Social

Accoyer confirme le souhait de supprimer 500.000 emplois publics

(image d'illustration)

(image d'illustration) - Bertrand Guay

Bernard Accoyer a confirmé la volonté de François Fillon de supprimer, s'il est élu, 500.000 postes de fonctionnaire.

Le secrétaire général du parti Les Républicains est revenu, dimanche 18 décembre, sur le programme de François Fillon, candidat à l'élection présidentielle. Interrogé lors du Grand rendez-vous iTELE-Europe 1-Les Echos sur des questions d'emploi et, notamment, sur l'éventuelle suppression de postes de fonctionnaires, Bernard Accoyer a indiqué qu'il existe "une marge de manoeuvre évidente". L'ancien président de l'Assemblée nationale a toutefois confirmé l'objectif de supprimer 500.000 postes dans la fonction publique d'ici à 2022.

"Il y a de la marge, il n'est pas question d'affaiblir les fonctions régaliennes ou diminuer les agents dans la fonction publique hospitalière", a expliqué ce proche de François Fillon.

"Depuis les années 80, un million de postes supplémentaires ont été créés dans les collectivités locales" a souligné l'ancien président de l'Assemblée nationale. "Il y a une évolution des agents publics dans la fonction publique territoriale qui montre qu'il y a de la marge", a-t-il relevé. Questionné sur la répartition de ces suppressions de postes, il a renvoyé à de futures "négociations" qui devront "amener à un certain nombre de précisions".

"Des choses doivent être réglées dans la concertation" 

"Je ne vais pas donner des chiffres précis parce que ces choses doivent être réglées dans la concertation", a ajouté Bernard Accoyer. "Il y a des doublons avec les services déconcentrées et l'administration centrale, il y a une hégémonie de l'hôpital public qui doit progressivement" évoluer, a-t-il fait savoir, sans donner plus de précision.

Bernard Accoyer a, par ailleurs, assuré que la campagne de François Fillon ne patinait pas depuis sa victoire fin novembre à la primaire de la droite, malgré des polémiques sur son programme de réforme de la sécurité sociale ou son silence sur la Syrie. "Je ne ressens pas les choses de cette façon, on ne peut pas être sans arrêt en train de parler. Il faut travailler au fond, préparer la suite, se calmer", a expliqué le secrétaire général des Républicains. "À mes yeux tout va bien", a-t-il enchaîné.

A.M. avec AFP