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Alain Rousset (Association des régions de France): "certaines régions vont devoir se secouer"

Alain Rousset était l'invité de BFM Business ce mardi 26 novembre

Alain Rousset était l'invité de BFM Business ce mardi 26 novembre - -

Alain Rousset, député PS et président de l'Association des Régions de France, était l'invité de BFM Business ce mardi 26 novembre. Il est revenu sur le plan d'Arnaud Montebourg pour réindustrialiser la France.

"Il y a un vrai effort industriel". Alain Rousset, député PS et président de l'Association des Régions de France, était l'invité de BFM Business ce mardi 26 novembre. Il était reçu ce matin, ainsi que les 21 autres présidents de Conseils régionaux par Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif leur a "proposé une méthode de collaboration, afin de contribuer aux 34 plans de la Nouvelle France Industrielle".

Alain Rousset a le sentiment "qu'il y a une volonté de diversifier, réindustrialiser, tout en spécialisant les régions". Selon lui, "l'Etat doit être le stratège, les régions à la manœuvre et les industriels eux-mêmes doivent prendre le pouvoir, pour animer ces 34 plans".

Concrètement, il explique que "chaque région aura à choisir 5 thèmes de rang 1 et 5 thèmes de rang 2, par rapport à leur spécialité. Nous allons agréger tout cela au niveau national, et nous les régions nous allons aider les entreprises qui travaillent la dessus". Et il le reconnaît volontiers : "certaines régions vont peut-être devoir se secouer un peu plus".

Clarifier les compétences

Pour Alain Rousset, ce plan d'Arnaud Montebourg va avoir deux conséquences importantes. D'abord, "il fallait qu'on clarifie plus les compétences. Il fallait savoir qui fait quoi, c'est une condition de la bonne gestion des fonds publics. Les régions vont être plus responsable aujourd'hui qu'hier ".

De plus, "nous ne pouvons pas faire du développement industriel sans qu'il y ait un bout de formation, un bout de transfert de technologie… Je plaide pour un bloc de compétence qui va de la recherche, à la formation jusqu'à l'entreprise. C'est comme cela que nous ferons le redressement".

Diane Lacaze