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Alstom: le gouvernement se donne dix jours pour sauver Belfort

Le gouvernement a assuré aux syndicats d'Alstom qu'il allait leur apporter des réponses d'ici 10 jours. "Ils ont une obligation de résultat", explique Claude Mandart, coordinateur CFE-CGC du groupe.

On connaît désormais l'échéance que s'est fixé l'exécutif pour résoudre le dossier Alstom. Ce mardi 13 septembre, le secrétaire d'État à l'Industrie Christophe Sirugue a indiqué aux syndicats se donner "dix jours pour apporter des réponses" aux salariés sur l'avenir du site de Belfort, que l'entreprise entend partiellement fermer. C'est ce qu’a rapporté Stéphane Flégeau (CGT métallurgie) à l'AFP.

Sur BFMTV, le coordinateur CFE-CGC du groupe, Claude Mandart avait déjà expliqué que le secrétaire d'État avait "pris date et s'est engagé à ce que l'on se revoit d'ici quelques jours pour nous faire des propositions".

Une "obligation de résultat"

Selon le syndicaliste, des réunions ont actuellement lieu entre Alstom et les opérateurs publics "pour charger Alstom Belfort à court terme".

"La chance que l'on a c'est que l'on est dans une période préélectorale où tous les politiques se sont emparés du problème et j'ai clairement senti que le gouvernement était au pied du mur et qu'il se devait d'apporter des solutions concrètes à court terme pour ne pas être confrontés à un nouveau Florange.

"D'ailleurs le ministre nous a rappelé la feuille de route fixée par le président de la République et a priori il y a une obligation de résultats", a-t-il ajouté. 

J.M.