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Finances publiques

Baisse des impôts: les contribuables seront fixés à l'automne

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Pierre Moscovici a indiqué, dimanche 19 janvier, que le montant des baisses d'impôts attendues en fin de quinquennat serait connu "à l'automne", avec une nouvelle loi de programmation des finances publiques.

Le sort réservé aux contribuables français se précise. Si une baisse des impôts semble acquise -sans doute à la fin du quinquennat- son montant n'est pas encore fixé. Mais Pierre Moscovici a donné, ce dimanche 17 janvier, des indications sur le calendrier.

"Ce qu'a dit le président de la République, c'est qu'il y aurait à l'automne une nouvelle loi de programmation des finances publiques (...) Nous en avons fait voter une à l'automne 2012 mais la trajectoire a besoin d'être corrigée car la croissance dans la zone euro a été plus faible que prévue. Il faut donc recaler cette trajectoire, et à ce moment-là nous pourrons dire de combien nous baisserons les prélèvements", a indiqué le ministre de l'Economie et des Finances sur Radio J.

"Les prélèvements obligatoires ont atteint un niveau élevé (...) Il s'agit dans un premier temps de les stabiliser et à terme de les baisser. De combien, pour qui et à quel rythme", cela fera l'objet de discussions, a précisé le ministre.

Vendredi 17 janvier, Bernard Cazeneuve, le ministre délégué au Budget, avait laissé entendre que des baisses d'impôts pourraient intervenir dès 2016, soit un an avant ce qui est prévu jusqu'ici dans la trajectoire des Finances publiques.

Moscovici veut que le Medef "dise comment" il veut créer un million d'emplois

Le patron de Bercy est également revenu sur le pacte de responsabilité annoncé par François Hollande, estimant qu'il aurait "plusieurs dimensions": "une dimension 'simplification de la vie des entreprises', pour que l'acte d'investir soit facilité", mais aussi "tout ce qui est visibilité" avec "à la fois la baisse des charges et l'amélioration de la fiscalité des entreprises".

Concernant les contreparties qui seront demandées aux entreprises, le ministre a évoqué l'emploi des jeunes, la qualité de l'emploi, et la localisation des sites productifs, sans plus de détails.

A propos du million d'emplois que le Medef voudrait créer en échange de 100 milliards d'euros d'allègements, "il faut que le Medef dise comment", a-t-il estimé. "Il ne faut pas imaginer que c'est une logique de cadeau".

La rédaction