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Bartolone pas opposé à la réduction du nombre de députés

Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, s'est dit ouvert à la suppression de certains départements.

Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, s'est dit ouvert à la suppression de certains départements. - -

Le président (PS) de l'Assemblée nationale était l'invité de BFM Politique, dimanche 17 janvier. Il a notamment ouvert la porte à une réduction du nombre de parlementaires siégeant dans l'hémicycle, et s'est dit favorable à la disparition de certains départements.

Alors que 50 milliards d'euros d'économies devront être trouvées avant la fin du quinquennat, la question récurrente du nombre de parlementaires refait surface.

Ce dimanche 17 janvier, Claude Bartolone a ouvert la porte à une réduction du nombre de députés. Invité de BFM Politique, le président de l'Assemblée nationale a toutefois souligné qu'aujourd'hui, "le nombre de députés (577, Ndlr) est inscrit dans la Constitution. Mais moi je dis: "pas de tabou!" On peut revenir au nombre de 1981, c’est-à-dire 453 députés." Tout en précisant que "l’argent que l’on pourrait économiser sur le nombre de députés, nous en aurons besoin pour des administrateurs, pour des services d’évaluation, pour être encore plus efficaces."

Ne pas supprimer les départements en territoire rural

Certains parlementaires pourraient pourtant être réfractaires à l'idée d'abandonner les bancs de l'hémicycle. Interrogé sur ce point, Claude Bartolone a balayé l'idée: "on n’est pas là pour protéger la rente de tel ou tel élu. On est là pour déterminer comment gérer des territoires solides et solidaires."

L'élu de Seine-Saint-Denis, l'un des départements qui pourraient être "avalés" par Paris, a également donné son avis sur la question. Pour lui, certains départements peuvent être supprimés, mais "pas en territoire rural. Par contre, chaque fois qu’il y a des métropoles, on peut l’envisager. Mais que l’on soit clair: ce n’est pas pour les économies que cela représentera en tant que tel, mais pour l’efficacité de la décision publique."

Y. D.