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Brousse : "Je préfère le pacte de confiance au pacte de responsabilité"

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P. Gattaz qui fait partie de la délégation qui a fait le voyage aux Etats-Unis avec F. Hollande s'est premiers de critiqué le pacte de responsabilité en en refusant de voir conditionner les allègements de charges à des "contraintes" sur les entreprises.

Pas de conditions, ni de contraintes à l'allègement des baisses de charges pour les entreprises dans le pacte de responsabilité. Tel est la ligne de Pierre Gattaz, le patron du Medef qui fait partie de la délégation qui a suivi François Hollande en visite officiel aux Etats-Unis. "On ne pourra avancer au niveau des entreprises que si on redonne de l'oxygène et donc des marges aux entreprises" françaises, qui sont actuellement "les plus faibles d'Europe", a-t-il expliqué ajoutant : "Il faut arrêter de gérer par la contrainte. Aujourd'hui quand on parle de contreparties, j'entends aussi des gens qui disent 'on va vous obliger, vous contraindre, vous mettre des pénalités, si vous ne le faites pas, on va vous punir'".

Une ligne que n'apprécient ni le président ni son Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a laisser échapper d'un ton grinçant : "le décalage horaire parfois peut causer des problèmes".

"On défend une baisse des charges pour toutes les entreprises"

Sur RMC, Stéphane Brousse, conseillé spécial PME au Medef explique que la sortie de Pierre Gattaz est parfaitement compréhensible. Je suis parfaitement en phase avec Pierre Gattaz explique-t-il. Pour lui, demander des contreparties aux entreprises en termes d’emploi, c’est méconnaitre le monde économique". S. Brousse a surtout rassuré les petites entreprises en expliquant que son organisation défendait "une baisse de charges pour toutes les entreprises". Enfin, il a annoncé un rendez-vous avec les syndicats "le 28 février à 11h au Medef avec les syndicats" justement pour discuter de ces contreparties.

La rédaction