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Finances publiques

Budget des armées: Philippe vante "une hausse sans précédent" depuis 10 ans

Le Premier ministre a évoqué une hausse "sans précédent" du Budget des Armées

Le Premier ministre a évoqué une hausse "sans précédent" du Budget des Armées - BFMTV

Le Premier ministre était interviewé sur BFMTV ce jeudi. Il est revenu sur la hausse de la CSG de 1,7 point qui frappera 60% des retraités et a également confirmé que le budget de la Défense augmenterait de 1,6 milliard d'euros l'an prochain.

Invité de BMTV ce jeudi, Édouard Philippe a confirmé la programmation du budget de la Défense, déjà évoquée par la ministre des Armées Florence Parly.

"Nous allons donner des moyens budgétaires nécessaires à ceux qui œuvrent soit à l'intérieur soit à l'extérieur de nos frontières pour la sécurité des Français", a d'abord affirmé le chef du gouvernement.

"L'année prochaine, conformément à l'engagement pris par le président de la République, le budget des armées connaîtra une hausse qui n'a aucun précédent dans les 10 dernières années", a-t-il poursuivi.

Et de conclure: "Nous allons, l'année prochaine, augmenter dans le budget que je présenterai le budget des armées de plus de 1,6 milliard (d'euros). Cet effort sera poursuivi en 2019 puis en 2020 parce que le monde dans lequel nous vivons est dangereux".

Hausse de CSG

Le Premier ministre a par ailleurs été interrogé sur la hausse de CSG de 1,7 point qui frappera la majorité des retraités l'an prochain.

Édouard Philippe s'est tout d'abord "permis" de rappeler que "40% des retraités ne seront pas concernées par cette augmentation et ne la verront pas sur leurs documents". Ces 40% correspondent "des retraités qui touchent une pension inférieure à 1.200 euros par mois", a-t-il précisé.

Transférer le financement de la protection sociale

Pour les autres "il y a toute une série de mesures d'accompagnement. C'est, pour la première, l'effacement progressif de la taxe d'habitation. C'est aussi le caractère déductible de l'impôt sur le revenu de la CSG et de l'augmentation en question", a-t-il fait valoir.

"Nous assumons parfaitement le fait que nous devons en France augmenter le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent", a affirmé le Premier ministre.

"Nous voulons faire en sorte que le travail paie et pour cela nous transférons une partie du financement de la protection sociale depuis les charges salariales vers un impôt qui concerne tous les types de revenus", a-t-il insisté.

J.M.