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CDG Express: l'Etat signe le contrat de service public

L'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au nord de Paris

L'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au nord de Paris - JOEL SAGET / AFP

L'Etat a signé avec la société « Hello Paris », filiale de Keolis et RATP Dev, le contrat de service public pour exploiter pendant 21 ans le futur train rapide CDG Express.

Le contrat est signé. Il portera « sur une durée de 21 ans, c'est-à-dire 15 ans d'exploitation effective en plus de la durée prévue pour assurer la mise en service du CDG Express programmée pour fin 2025 », explique Matignon dans un communiqué. La période précédant la mise en service « permettra notamment à l'exploitant d'acquérir les rames nécessaires au service auprès de l'entreprise Alstom ».

Le groupement constitué par Keolis, filiale du groupe SNCF, et RATP Dev avait été retenu en novembre dernier, au détriment de son concurrent Transdev. « Après la conclusion du contrat de concession le 11 février 2019 permettant la réalisation des infrastructures ferroviaires et le démarrage des travaux, la signature du contrat de service public permet d'achever le montage contractuel du projet et d'engager l'ensemble des acteurs sur sa réalisation », précise Matignon.

Longue de 32 km, la nouvelle liaison doit relier la Gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy en 20 minutes. Elle comprend un raccordement en partie souterrain de 1 km dans Paris, et 7 km de voies nouvelles de Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, à l'aéroport. Entre les deux, le CDG Express empruntera des voies existantes, parallèles à celles du RER B.

Cette liaison « est essentielle pour la compétitivité économique et touristique de la Région capitale et pour favoriser le report des déplacements de la route vers le rail », assure Matignon.

Le CDG Express devait être opérationnel pour les JO de 2024, avec une mise en service initialement prévue le 31 décembre 2023. Un projet finalement reporté à 2025 pour « limiter l’impact des travaux » pour les banlieusards, avait expliqué la ministre des Transports Elisabeth Borne.

Initialement estimé à 1,8 milliard d’euros, le coût des travaux devrait finalement augmenter de quelques dizaines de millions d'euros en raison de ce report.

Sandrine Serais