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Croissance de 0,3%, un peu meilleure qu'attendu

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La croissance économique en France a été de 0,3% en 2013, un taux un peu meilleur que prévu, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Ce n'est pas encore l'Eldorado mais c'est un leger mieux. La croissance française a atteint 0,3% sur l'ensemble de l'année 2013. Une croissance meilleure qu'attendue.

L'Insee prévoyait en décembre une croissance moyenne du produit intérieur brut pour 2013 de 0,2%, mais elle a depuis revu en hausse l'évolution du PIB aux premier et troisième trimestres, d'une contraction de 0,1% à une stagnation. Le gouvernement prévoyait quant à lui une croissance d'ensemble de 0,1%. Réagissant sur France 2, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a estimé que le chiffre finalement arrêté par l'Insee, même meilleur que prévu, nécessitait d'"aller plus loin" pour "faire reculer le chômage".

La consommation des ménages a progressé de 0,4%

Au quatrième trimestre, la croissance a été de 0,3%, selon la première estimation de l'Insee qui, dans sa dernière note de conjoncture en décembre, prévoyait un taux de progression du PIB légèrement supérieur, de 0,4% par rapport au trimestre précédent. La consommation des ménages a rebondi en 2013, progressant de 0,4% après une baisse du même taux l'année précédente, a annoncé l'Insee. Quant à l'investissement, moteur attendu de la reprise, il est reparti à la hausse au quatrième trimestre (+0,6%) après sept trimestres de recul.

La correction des premier et troisième trimestres "est marginale, cela joue sur l'arrondi", explique-t-on à l'Insee. "C'est en quelque sorte une révision des normales saisonnières" statistiques. "Il y a vraiment une conjugaison de trois facteurs: l'investissement à la hausse après deux ans de recul, la consommation robuste en fin d'année et les exportations qui ont rebondi au quatrième trimestre", a indiqué l'Institut. "Je ne me satisfais pas, je dis: 'faisons plus'", a déclaré de son côté Pierre Moscovici. "Il faut aller plus loin pour avoir des créations d'emploi, pour faire reculer le chômage", a-t-il insisté sur France 2.

La rédaction