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Finances publiques

Emmanuel Macron: "la complexité est une maladie française"

Emmanuel Macron estime que la complexité "est mauvaise pour les plus faibles"

Emmanuel Macron estime que la complexité "est mauvaise pour les plus faibles" - Eric Piermont - AFP

En présentant son projet de loi pour l'activité, le ministre de l'Economie a affirmé, ce mercredi 15 octobre, vouloir en finir avec l'accumulation de normes qui fait davantage souffrir les TPE que les grands groupes.

Emmanuel Macron peste contre l'excès de normes en France. En présentant son projet de loi "pour l'activité", ce mercredi 15 octobre, le ministre de l'Economie a ainsi jugé que "la complexité est une maladie française".

"Nous avons construit notre histoire par la norme", a-t-il affirmé avant d'ajouter que "nous adorons les lois, les décrets, les textes; car nous pensons que les choses iront mieux après avoir pris un texte de loi".

Mais, selon lui, il y a "trop de normes qui s'accumulent et qui changent en permanence". "C'est mauvais pour l'économie, pour les plus faibles, les plus fragiles, celui qui n'a pas encore accédé au marché du travail, au marché du logement, celui qui doit se battre tous les jours alors qu'il a des marchés à conquérir", a détaillé Emmanuel Macron.

Une complexité "mortelle pour les TPE"

Pour insister davantage, le ministre a affirmé que "la complexité peut être mortelle pour les TPE" alors qu'à l'inverse "les grands groupes vivent très bien avec la complexité française car ils peuvent se payer des équipes des juristes".

Quant à la complexité de l'accès au marché au logement Emmanuel Macron a souligné qu""on la vit très bien quand on est propriétaire ou qu'on a un loyer depuis longtemps".

"Mais elle peut être mortelle quand on accède pas au logement car c'est ce qui fait que celui qui a un appartement dit 'c'est trop compliqué de louer, je prends trop de risques'", a-t-complété.

Outre la complexité, Emmanuel Macron a cité deux autres maladies qui touchent la France. Le premier est "la défiance" qui fait que "les Français ont de moins en moins confiance dans leur élite et leur responsable politique". Le second sont "les corporatismes", c'est-à-dire, "ceux qu'ont voit trop souvent quand on est ministre" et qui "empêchent l'énergie de circuler dans l'économie".

J.M.