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Emmanuel Macron signe la réforme du rail

Le président a signé ce mercredi la réforme du rail en direct depuis l'Elysée et en présence de la ministre des Transports et du porte-parole du gouvernement.

Emmanuel Macron a signé le projet de loi "pour un nouveau pacte ferroviaire", apportant ainsi la touche finale à la réforme de la SNCF vivement contestée par les cheminots. "Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat à son bureau après avoir signé le texte, entouré de la ministre des Transports Elisabeth Borne et du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

"Maintenant, au niveau de la branche, au niveau de l'entreprise, les négociations vont commencer pour mettre en oeuvre ce que la loi prévoit dans l'esprit que nous avons toujours souhaité et conformément à la réforme qui a été conduite à l'été et à l'automne dernier", a déclaré Emmanuel Macron en ajoutant que c'est désormais à la branche et à l'entreprise de "mettre en oeuvre les modalités".

Le Chef de l'État admet que cette "réforme profonde" peut apporter des inquiétudes aux cheminots. "Par ce travail, nous avons répondu aux inquiétudes les plus vives", estime le chef de l'État en précisant qu'il continuera de le faire si "ces inquiétudes sont légitimes et quant elles ne sont pas le refus de tout changer". 

"Je veux dire (...) ma confiance pour dire que la SNCF a tout pour réussir". Emmanuel Macron considère enfin que "par cette loi aujourd'hui promulguée, le gouvernement, et avec lui le parlement, ont pris leurs responsabilités de faire ce qui était évité ou refusé depuis tant de décennies." 

"Cette étape importante de la transformation, de la modernisation du pays, se poursuivra sur d'autres sujets dans le même esprit de dialogue, de détermination pour répondre aux besoins de notre pays, aux défis d'aujourd'hui comme aux défis de demain", a-t-il ajouté.

Le projet de loi avait été définitivement adopté par le parlement le 14 juin dernier. Il prévoit entre autres l'ouverture du secteur à la concurrence, la fin du statut de cheminot pour les nouvelles recrues et la transformation juridique de la SNCF.

Pascal Samama