Fiscalité : les petits patrons plus lourdement taxés
Lourde facture fiscale pour les entrepreneurs en 2013. Beaucoup de mesures ont été adoptées, y compris pour les petites entreprises. Entre les taxes supplémentaires et la suppression de l'abattement sur les dividendes, les travailleurs non-salariés pourraient perdre jusqu’à 25% de revenus, selon Arnaud Verheyde, dirigeant de la société AV Conseil.
Désormais, les dividendes que perçoivent les actionnaires principaux de petites entreprises seront considérés comme une rémunération au-delà d'une certaine limite, en l'occurence 10% du capital de l'entreprise. Dépassé ce plafond, les dividendes perçus passent dans la catégorie de l'impôt sur le revenu et la taxation correspondante.
Le plafonnement des dividendes, une perte de "reste à vivre" pour les entrepreneurs
Arnaud Verheyde calcule, par exemple, qu’avant la réforme, il restait 21 500 euros de "reste à vivre" pour le dirigeant d’une entreprise qui générait 30 000 euros de richesse. Avec ce nouveau système de taxation, ce "reste à vivre" chute à 15 800 euros.
A noter toutefois, ce système est dégressif. Plus la rémunération, composée de dividendes, est élevée, moins elle est taxée.