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François Fillon, homme de l'année du Journal de l'automobile

François Fillon a reçu jeudi soir le prix de l'homme de l'année 2009 du Journal de l'automobile pour le plan de soutien de son gouvernement au secteur face à la crise. Après avoir accepté ce prix au nom du gouvernement, le Premier ministre a invité les in

François Fillon a reçu jeudi soir le prix de l'homme de l'année 2009 du Journal de l'automobile pour le plan de soutien de son gouvernement au secteur face à la crise. Après avoir accepté ce prix au nom du gouvernement, le Premier ministre a invité les in - -

PARIS - Le Premier ministre, François Fillon, a reçu jeudi soir le prix de l'homme de l'année 2009 du Journal de l'automobile pour le plan de...

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre, François Fillon, a reçu jeudi soir le prix de l'homme de l'année 2009 du Journal de l'automobile pour le plan de soutien de son gouvernement au secteur face à la crise.

Après avoir accepté ce prix au nom du gouvernement mais aussi en tant que passionné de sport automobile, François Fillon a invité les industriels à inventer une "voiture de demain" qui tienne compte des contraintes environnementales.

Dans un discours prononcé l'Automobile club de France, le Premier ministre a partagé des souvenirs liés au volant : ses premiers 24 heures du Mans sur les épaules de son grand-père dans les années 50 ou sa participation, adolescent, comme figurant dans un film avec la star américaine Steve McQueen.

Très médiocre pilote du dimanche, selon ses propres termes, il a aussi raconté être tombé au volant de sa voiture dans un ravin avec son épouse le jour de son départ en voyages de noces.

Elu de la Sarthe, passionné d'automobile "pour le plaisir et la liberté qu'elle procure", François Fillon s'est dit fier d'avoir sauvé la course des 24 heures du Mans mais il a regretté de n'avoir pas réussi à ramener en France un Grand Prix de Formule Un. "C'est un échec pour lequel je n'ai pas encore dit mon dernier mot", a-t-il souligné.

Au-delà des mesures prises pour sauver le secteur automobile durant la crise (prime à la casse, prêts aux constructeurs, soutien aux équipementiers et aux sous-traitants), le Premier ministre a invité les industriels à créer "la voiture qui, demain, nous paraîtra évidente".

Un véhicule qui, à ses yeux, puisse répondre "aux exigences d'une époque" caractérisée par le développement durable et la disparition à terme de l'industrie pétrolière, alliant différentes techniques (thermique, hybride rechargeable, électrique).

"Derrière ce prix, il y a de fortes attentes, des défis industriels, humains et économiques qui n'autorisent aucun relâchement", a conclu le Premier ministre sous les applaudissements.

Elizabeth Pineau, édité par Laure Bretton