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François Fillon promet le plein-emploi aux Français à l'horizon 2022

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle,  promet d'augmenter "les petites retraites" et de faire baisser le taux de chômage "en dessous de 7%" à l'horizon 2022.

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, promet d'augmenter "les petites retraites" et de faire baisser le taux de chômage "en dessous de 7%" à l'horizon 2022. - Eric Feferberg - AFP

S'il est élu en mai 2017, François Fillon augmentera "les petites retraites" et fera baisser le taux de chômage "en dessous de 7%" en 2022.

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, annonce que s'il est élu en mai 2017, il augmentera "les petites retraites" et fera baisser le taux de chômage "en dessous de 7%" à l'horizon 2022.

Dans un entretien au Journal du Dimanche, le candidat de la droite précise que "les capacités financières dégagées par le passage progressif de l'âge de la retraite à 65 ans permettront d'augmenter les petites retraites. Ainsi, toutes les pensions du régime de base inférieures à 1.000 euros augmenteront de plus de 300 euros par an. De même, on augmentera d'au moins 600 euros par an les petites pensions de reversion. Et ce dès le début du quinquennat", déclare-t-il.

Augmentation de la TVA

Alors qu'il tient ce dimanche son grand meeting parisien censé relancer sa campagne qui patine et qui a été plombée cette semaine par les révélations sur de présumés emplois fictifs de son épouse Penelope, l'ancien Premier ministre, accusé jusque dans son camp de présenter un programme trop libéral, confirme que, "grâce à l'augmentation de la TVA", il mettra en place "un abattement forfaitaire" de cotisations sociales salariales de "l'ordre de 250 euros par an pour un salarié". Une mesure dont il évalue le coût à "six milliards d'euros".

François Fillon promet par ailleurs le plein-emploi aux Français à l'horizon 2022. "Je prends tous les risques car sans prise de risques, il n'y a pas de bénéfice à la clé pour les Français. Je pense qu'on peut descendre en dessous de 7% de chômage dans cinq ans", affirme-t-il.

Il refuse en revanche de donner à ce stade les noms de ses trois principaux ministres, comme il s'y était engagé. "C'est trop tôt. J'attends de voir qui va se révéler dans la campagne, qui seront les plus actifs", dit-il.

P.S. avec AFP