BFM Business
Economie et Social

Gattaz pour le "pacte républicain contre le chômage" de Raffarin

Le président du Medef a salué l'idée de Jean-Pierre Raffarin de créer un pacte transpartisan. Il aimerait que tout le monde y contribue.

Jean-Pierre Raffarin a le soutien de Pierre Gattaz. Le président du Medef s'est, en effet, dit favorable au "pacte républicain contre le chômage" proposé par l'ancien Premier ministre. "Ça fait trop longtemps que le chômage n'a pas été réglé. Je pense que là, il faut qu'on ait un électrochoc", a estimé Pierre Gattaz sur Europe 1. "Ça urge. Il faut absolument recréer de l'emploi et il faut le faire de façon trans-partis politiques", a-t-il ajouté.

Selon le patron du premier syndicat patronal, la lutte contre le chômage passe nécessairement par des politiques en faveur des entreprises, afin de leur redonner "de la compétitivité, de l'agilité et de la confiance". "Tout ça, ça n'est pas fait aujourd'hui. Il faut que tout le monde contribue", estime le président du Medef.

"Il faut être au-dessus" des idéologies

"Il faut que sous un mois, un mois un et demi, on ait mis sur la table des propositions et que tout le monde ait contribué, de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par le Parti socialiste, Les Républicains, les partenaires sociaux", a détaillé Pierre Gattaz. "Il faut être au-dessus" des idéologies, a-t-il poursuivi. "L'entreprise, c'est comme la défense nationale. C'est trop grave, c'est trop important pour un pays".

Jean-Pierre Raffarin a appelé de ses voeux mercredi la mise en place, "pour la fin du mois de janvier", d'un "pacte républicain contre le chômage" transpartisan pour éviter une victoire du FN en 2017, basé sur "quelques mesures simples sur l'apprentissage, sur les seuils, sur la durée du travail, sur l'investissement, le soutien à l'investissement".

L'actuel locataire de Matignon, Manuel Valls, a exprimé son soutien à cette idée, alors que le gouvernement prépare pour janvier des mesures pour l'emploi et s'est dit prêt à prendre en compte des propositions de la droite, notamment les nouveaux présidents de régions.

D. L. avec AFP