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Finances publiques

Harlem Désir promet "le minimum de hausse d'impôts" en 2014

Harlem Desir a concédé que des hausses d'impôts auraient lieu en 2014.

Harlem Desir a concédé que des hausses d'impôts auraient lieu en 2014. - -

Le Premier secrétaire du Parti socialiste a confirmé que les prélèvements allaient augmenter en 2014, lundi 26 août sur BFMTV. Le tout afin de "financer la cohésion nationale" et "ne pas accroître l'endettement" de la France.

En plein débat sur le "ras-le-bol fiscal" ambiant, Harlem Désir a timidement confirmé que les prélèvements obligatoires allaient augmenter en 2014.

Invité de BFMTV, ce lundi 26 août, le Premier secrétaire du Parti socialiste a assuré qu'il y aurait "le minimum de hausse de prélèvements" l'an prochain, en expliquant qu'il fallait "financer la cohésion nationale".

"On a besoin de l'impôt pour financer le service public, pour financer la cohésion nationale", a-t-il avancé.

"Notre objectif, c'est que les prélèvements, les impôts augmentent le moins possible", a-t-il expliqué. "Tout l'effort doit être concentré sur la réduction de la dépense, mais pas aux dépens de l'avenir, pas aux dépens de l'emploi".

Le plan de Jean-François Copé est "fou"

Il a promis dans le même temps que la fiscalité serait "stabilisée" voire "même, nous l'espérons, quand le retour de la croissance va permettre de renflouer les caisses publiques", allégée.

"Le but" est "de redresser les finances publiques du pays, donc des efforts ont été demandés", particulièrement "aux plus favorisés", a-t-il justifié, critiquant le "bouclier fiscal" instauré par la droite, qui a coûté selon lui "600 milliards d'endettement supplémentaire".

"Nous ne voulons pas accroître l'endettement", une dette qui a "doublé" en dix ans, de 2002 à 2012, selon lui.

Dans ce contexte, le plan de Jean-François Copé, qui a dit vendredi envisager une baisse de "130 milliards" dans les dépenses, est "fou", a jugé Harlem Désir.

>> Revivez l'intégralité de l'interview d'Harlem Desir sur BFMTV

Y. D.