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Henri Guaino s'en prend à l'euro fort

L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy explique en partie les difficultés de PSA par l'euro fort.

L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy explique en partie les difficultés de PSA par l'euro fort. - -

Devenu député UMP, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée reprend sa croisade contre l'euro fort, responsable selon lui d'avoir mis l'industrie française à genoux.

La politique de l'euro fort "a mis l'industrie française à genoux". Devenu député UMP des Yvelines, l'ancien conseiller spécial du président Sarkozy s'en prend à nouveau à l'euro fort, sa bête noire avant qu'il ne rejoigne l'Elysée en mai 2007.

"C'est clair, pendant trop longtemps, on a eu un euro beaucoup trop fort", a insisté, ce lundi 23 juillet, sur RMC et BFMTV, Henri Guaino. Cet euroseptique y voit en partie la cause des difficultés actuelles de PSA.

"Une politique européenne de concurrence et d'ouverture des marchés sans contrepartie aura pour conséquence inéluctable une Europe sans usine", a-t-il affirmé. "Si l'Europe défend son industrie, elle ne s'ouvre pas sans contrepartie. Et, deuxièmement, elle fait une politique monétaire raisonnable."

Henri Guaino en ligne avec Arnaud Montebourg

Il va finalement dans le sens d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, lorsqu'il affirme qu'il "faut se protéger contre les distorsions de concurrence".

Il estime, par exemple, que les normes qui s'appliquent aux voitures produites en France et en Europe devraient s'appliquer aussi aux autres producteurs mondiaux. "Lorsqu'on fabrique sans tenir compte des problèmes environnementaux dans d'autres pays", l'Europe doit réfléchir à la manière d'imposer "une taxe carbone aux frontières".

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