BFM Business
Economie et Social

Immobilier ancien : atterrissage en douceur

Les prix continuent de progresser sur le marché de l'immobilier ancien.

Les prix continuent de progresser sur le marché de l'immobilier ancien. - Boyan Topaloff / AFP

La hausse des prix dans l'ancien ralentit mais elle reste relativement élevée : +2.8% au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier d'après l'indice Notaires-Insee. Des prix portés par une demande solide.

Certes, on ne s'approchera pas cette année du million de transactions dans l'ancien comme ce fut le cas l'an dernier. Pour autant, contrairement au logement neuf, l'existant reste extrêmement dynamique. À fin juin les notaires comptabilisent 953.000 ventes sur 1 an. Une demande toujours solide donc qui continuent de porter les prix. +2,8% au 2ème trimestre à l'échelle nationale d'après l'indice Notaires - Insee. C'est à peine moins que la progression du trimestre précédent (+2,9 au 1er trimestre). Une hausse qui se concentre toujours dans les grandes villes les plus attractives à l'image de Lyon, Bordeaux, Rennes, Nantes et évidemment Paris.

Paris au bord de la surchauffe

À Paris, faute d'offre suffisante, les ventes ont nettement baissé au 2ème trimestre. Baisse de 7% avec un peu moins de 9.000 transactions. Parallèlement les prix, eux, continuent de s'envoler : +7,1% à 9.300 euros du m² en moyenne. On est même au delà des 11.000 euros pour les sept premiers arrondissements parisiens dont 3 à plus de 12.000 euros (les IVème, VIème et VIIème). Les notaires d'Île-de-France ne prévoient pas encore de véritable retournement du côté des prix mais tout de même une relative accalmie. D'après les avant-contrats la hausse devrait « retomber » à 4,2% sur un an en octobre. On serait alors à 9.400 euros / m² en moyenne à Paris. Les notaires ne croient plus que l'on franchira la barre symbolique des 10.000 euros cette année. 

Marie COEURDEROY