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Economie et Social

Immobilier : Les marges de négociation au plus bas

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Selon les chiffres du baromètre LPI-SeLoger, sur le marché des maisons comme sur celui des appartements, les marges de négociation n'ont jamais été aussi basses.

Des marges de plus en plus serrées... Dans de nombreuses régions de France, l’écart entre le prix indiqué dans l’annonce et le prix constaté au jour de la signature du compromis se réduit comme peau de chagrin.

Actuellement, les vendeurs de maisons sont donc moins enclins à faire des ristournes aux acheteurs principalement à cause de « la fragilité de la demande » qui conduit les vendeurs à revoir leurs prétentions à la baisse. 

Dans certaines régions, les marges sont encore plus basses que celles ayant été relevés à l’échelle du pays. Pour l’achat d’un appartement, la réduction dont pourra bénéficier l’acheteur plafonnera à 1,3% du prix affiché en Midi-Pyrénées et elle sera à peine plus élevée (1,9%) en Aquitaine. En Rhône-Alpes, elle sera de 2,6% maximum et jusqu'à 3% en Ile-de-France. 

Plus généralement la baisse des prix affichés, conjuguée à une demande fragile de logements, a pour effet de se faire se resserrer les marges de négociation.

Cependant, dans certaines régions de France, les marges de négociation restent relativement conséquentes comme en Auvergne (7% sur le prix affiché des maisons), en Bretagne (5,4% pour les maisons et 5,5% pour les appartements) ou encore en Champagne-Ardennes (9,1% sur le prix des maisons et 6,6% sur celui des appartements).