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Finances publiques

Ayrault évoque une "possible baisse de l'impôt sur les sociétés"

Jean-Marc Ayrault a expliqué que l'Allemagne a un impôt sur le revenu moins lourd que la France.

Jean-Marc Ayrault a expliqué que l'Allemagne a un impôt sur le revenu moins lourd que la France. - -

Le Premier ministre a indiqué, ce jeudi 16 janvier, que l'exécutif se penche sur une possible baisse de l'impôt sur les sociétés en plus des diminutions de charges annoncées il y a deux jours par François Hollande. Il a également indiqué que "tout est sur la table concernant la fiscalité des ménages".

En plus de supprimer les cotisations familiales pour les entreprises, le gouvernent pourrait baisser l'impôt sur les sociétés. C'est ce qu'a indiqué, ce jeudi 16 janvier, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

"Je l'ai évoqué, il faut harmoniser avec l'Allemagne, il ne s'agit pas de baisser pour baisser" a-t-il répondu, interrogé sur ce sujet, sur France Inter, rappelant au passage que cet impôt est plus élevé en France qu'outre-Rhin.

"Tout est sur la table" pour la fiscalité des ménages

Il a ensuite renvoyé au calendrier annoncé par François Hollande. Ce dernier fera ses vœux aux "forces vives" le 21 janvier, où il précisera encore un peu plus les détails du pacte de responsabilité.

Le chef du gouvernement a indiqué qu'il recevra le 27 janvier les organisations patronales et les syndicats "pour décrire les revendications des uns et des autres pour avancer". Ensuite débutera les assises de la fiscalité. "La même semaine, j'ouvrirai le chantier de la fiscalité des ménages".

Sur ce point, Jean-Marc Ayrault a indiqué que "tout sera sur la table". Parmi les sujets à l'ordre du jour, il a cité "le prélèvement à la source, le rapprochement de l'impôt sur le revenu et de la CSG, comment rendre l'impôt plus juste, comment faire en sorte que la fiscalité locale soit plus juste".

Enfin, évoquant la baisse des charges annoncée par François Hollande, il a affirmé qu' "aider le Medef n'est pas l'enjeu, l'enjeu c'est aider les entreprises pour leurs donner des marges de manœuvre pour investir et embaucher".

Julien Marion