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Jean-Paul Delevoye nommé Haut-commissaire à la réforme des retraites

Jean-Paul Delevoye a été un des premiers soutiens politiques de poids d'Emmanuel Macron

Jean-Paul Delevoye a été un des premiers soutiens politiques de poids d'Emmanuel Macron - Éric Feferberg - AFP

Cet ex-chiraquien avait été responsable de la commission de la commission d'investiture LREM pour les législatives et faisait partie des premier soutiens politiques de poids d'Emmanuel Macron.

La décision était attendue, elle est désormais confirmée. Jean-Paul Delevoye, proche d'Emmanuel Macron, a été nommé jeudi en Conseil des ministres Haut-commissaire à la réforme des retraites, a annoncé le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

"J'évoquais quelques nominations, permettez-moi de confirmer celle de Jean-Paul Delevoye, qui a été présentée aujourd'hui. Jean-Paul Delevoye a donc été nommé Haut-commissaire à la réforme des retraites", a-t-il déclaré lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

Cette nomination "a permis au président de la République de rappeler les objectifs de cette réforme des retraites", a-t-il dit.

La mise en place du "système universel"

"L'intention générale" de cette réforme, "telle qu'elle a été portée par Emmanuel Macron candidat" et "telle qu'elle sera portée, dans l'année qui vient, pour les discussions avec l'ensemble des partenaires sociaux", est de "mettre en place un système universel de retraite par répartition" et que ce système "garantisse l'égalité de tous devant le risque vieillesse pour faire en sorte qu'un euro cotisé donne à tous les mêmes droits à pension", a souligné Christophe Castaner.

"Cela suppose évidemment d'harmoniser les nombreux régimes existants. Il en existe 37 actuellement en France", a-t-il rappelé en soulignant que l'objectif était d'engager "rapidement les discussions avec les partenaires sociaux, pour aboutir à une loi-cadre, qui sera préparée évidemment en lien avec Jean-Paul Delevoye mais par la ministre des Solidarités et de la Santé (Agnès Buzyn ndlr) au premier semestre 2018".

En Conseil des ministres, le chef de l'État a souligné, selon Christophe Castaner, que ceux qui avaient mis en oeuvre les précédentes réformes des retraites avaient "systématiquement privilégié une approche comptable", qui s'est faite "au détriment des plus jeunes".

J.M. avec AFP