Jour J pour le maintien de Stéphane Richard à la tête d'Orange

Orange réunit, ce lundi 17 juin après midi son conseil d'administration pour examiner la situation de son PDG, après sa mise en examen dans l'affaire Tapie/Lagarde. François Hollande a déjà annoncé que l'Etat voterait pour son maintien.
L'Etat pouvait-il vraiment pousser Stéphane Richard vers la sortie sans que cela soit vécu comme un putsch ?
Sur le papier en tous cas, cela paraissait compliqué. Le sort du PDG d'Orange est, en effet, entre les mains de 14 administrateurs. Et il aurait, selon nos informations, une majorité en sa faveur : 7 d'entre eux sont indépendants et soutiennent très largement Stéphane Richard. Certains sont même remontés à l'idée qu'il puisse partir.
Soutien syndical
Le PDG peut aussi compter sur le soutien du représentant CFDT qui siège au conseil d'administration. Le syndicat a appelé à l'union sacrée autour de son patron. Alors bien sûr, l'Etat dispose avec 27% du capital d'une arme redoutable pour imposer sa décision.
Mais au risque de provoquer une véritable crise en interne. Dans ce contexte, l'option la plus simple consistait à maintenir Stéphane Richard à son poste...jusqu'à la fin de son mandat, en juin 2014.
C'est ce que semble avoir décidé François Hollande qui a annoncé, dimanche 16 juin, le maintien du dirigeant à la tête de l'opérateur. Du moins jusqu'à ce que la procédure judiciaire le permet.
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