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Laurence Parisot: "François Hollande a affiché une bonne orientation"

Laurence Parisot était l'invitée de BFM Business, ce mercredi 15 janvier.

Laurence Parisot était l'invitée de BFM Business, ce mercredi 15 janvier. - -

L'ex-présidente du Medef était l'invitée de BFM Business, ce mercredi 15 janvier. Elle est revenue sur les annonces de François Hollande durant sa conférence de presse.

Le grand oral de François Hollande a manifestement convaincu les acteurs économiques. Et Laurence Parisot, l'ex-présidente du Medef, ne déroge pas à la règle.

Invitée, ce mercredi 15 janvier, de BFM Business, elle a ainsi déclaré que "François Hollande était hier le chef d'un pays en difficulté économique très sérieuse. Il a affiché une orientation qui est la bonne, je veux parler d'une politique de l'offre".

Si elle s'estime satisfaite des déclarations du président de la République, elle a précisé qu'il n'a dévoilé qu'un "programme de travail" et qu'"entre son expression et son exécution, il y a un espace semé d'obstacles et d'embûches qu'il convient de franchir collectivement".

Elle a sutout considéré que le président va devoir "faire preuve de pédagogie" car "la politique de l'offre n'est pas admise par tout le monde dans notre pays".

"L'offre c'est Apple"

"L'offre c'est Apple, c'est un iPhone, c'est permettre à l'entreprise d'innover pour créer un nouveau produit, qui lui-même crée toute une série de nouvelles activités", a poursuivi Laurence Parisot.

"Plus on est dans une logique de l'offre, plus on se donne des chances de faire repartir les entreprises dans notre pays", a-t-elle argué.

Toutefois, alors que le président compte mettre en place un Observatoire des contreparties, Laurence Parisot a justement estimé que "les entreprises ne sont plus en mesure de donner des contreparties".

Selon elle, la création d'emploi, l'une de ces contreparties souhaitées par François Hollande, "dépendra de la bonne politique économique, mais pas seulement".

Elle a cité ainsi "la justice prud'homale", jugeant que "les TPE et les PME sont figées" par cette justice qui "est totalement bloquante" et crée "la peur d'embaucher".

J.M.