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Finances publiques

Laurent Grandguillaume (PS): "il faut moins de fiscalité mais aussi moins d'aides publiques"

Laurent Grandguillaume était l'invité de Good Morning Business ce mardi 3 décembre

Laurent Grandguillaume était l'invité de Good Morning Business ce mardi 3 décembre - -

Le député PS animateur du courant "Entreprendre à gauche" était l'invité de BFM Business ce mardi 3 décembre. Il est revenu sur la réforme de la fiscalité. Il va par ailleurs présenter, le 18 décembre, son rapport sur l'auto-entreprenariat.

"Il faut soutenir ceux qui s'enrichissent en travaillant plutôt que celui qui s'enrichit en dormant". Laurent Grandguillaume, député socialiste de Côte-d'Or, était l'invité de BFM Business ce mardi 3 décembre pour parler de son rapport au gouvernement sur l'auto-entreprenariat qu'il rendra le 18 décembre.

"Il faut laisser la place au travail, au mérite, à l'effort et à la prise de risque. En prenant des risques, nous créons des richesses et c'est comme cela que nous créons des emplois", a-t-il ajouté.

Et s'il est d'accord pour affirmer qu'il "faut créer des richesses, des énergies", il n'hésite pas à avouer que cela doit passer par une fiscalité plus encourageante, "une fiscalité qui incite à l'effort".

Les entrepreneurs veulent de la visibilité

Le député PS prône une simplification fiscale, même s'il reconnait que cela va prendre du temps. "Il faut moins de fiscalité sur les entreprises. Mais il faut aussi moins d'aides publiques aux entreprises. Aujourd'hui, c'est un empilement d'aides".

Laurent Grandguillaume reconnait qu'il y a un problème actuellement. "Ce qu'il faut pour les entrepreneurs, c'est de la visibilité. Il ne faut pas non plus que cette visibilité s'accompagne de contrôles trop lourds, comme c'est le cas aujourd'hui. Sinon les entrepreneurs hésiteront à se lancer dans ce type de dispositif (les crédits d'impôt, ndlr)".

Pour le député, "quand on a accès à une aide, c'est normal qu'il y ait de la régulation, du suivi. C'est pour éviter des dérives. Mais il ne faut pas des usines à gaz, il faut un juste milieu".

Diane Lacaze