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Finances publiques

Le déficit de l'Etat légèrement réduit fin juin

Bercy note un fléchissement des recettes de l'impôt sur les sociétés, lié au crédit d'impôt compétitivité emploi.

Bercy note un fléchissement des recettes de l'impôt sur les sociétés, lié au crédit d'impôt compétitivité emploi. - Joel Saget - AFP

Il s'établit à 58,5 milliards d'euros fin juin, soit une baisse de 900 millions d'euros par rapport à l'année dernière, a annoncé Bercy ce 7 août.

Les mesures d'économies font leurs effets. Ce vendredi, Bercy a fait état d'une baisse du déficit de l'Etat, de 900 millions d'euros par rapport à juin 2014. Il s'établit à 58,5 milliards d'euros fin juin, en raison notamment d'une baisse des dépenses, a annoncé Bercy vendredi. Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) ont en effet atteint 193,8 milliards d'euros à fin juin 2015, en diminution de 500 millions d'euros par rapport à la même période l'année dernière. "A périmètre constant, les dépenses de l'Etat ressortent en baisse de 2,4% par rapport à fin juin 2014", calcule le ministère des Finances dans un communiqué.

Des recettes fiscales en baisse

Côté recettes, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) ont atteint 152,4 milliards d'euros au 30 juin contre 151,6 milliards l'an dernier. Plus précisément, les recettes fiscales nettes sont en baisse de 1,4 milliard d'euros par rapport à la même période l'an dernier, une évolution que Bercy juge "encore peu significative du fait d'effets calendaires importants".

Le ministère note un fléchissement des recettes de l'impôt sur les sociétés, lié au crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), dont le taux a augmenté et les restitutions se sont accélérées. Les recettes non fiscales ont en revanche augmenté de 2 milliards d'euros, à 5,6 milliards, grâce "principalement à un produit des amendes supérieur à l'an passé du fait notamment de la sanction sur les produits d'hygiène et d'entretien prononcée par l'Autorité de la concurrence fin 2014", a expliqué Bercy.

Il a également cité "des effets calendaires sur la perception de dividendes". Le solde des comptes spéciaux s'est enfin établi à -17,1 milliards d'euros, contre -16,6 milliards à fin juin 2014.

C.C. avec AFP