BFM Business
Finances publiques

Le gouvernement cède 14 millions d'actions Renault

VIDÉO - Au terme de cette cession, l'État restera le premier actionnaire du constructeur, avec 15,01% du capital.

L'État a engagé ce jeudi la vente de 4,73% du capital du constructeur Renault acquis il y a deux ans pour imposer les droits de vote double en assemblée générale, a indiqué l'Agence des participations de l'État (APE).

Cette cession, réalisée via un placement auprès d'investisseurs institutionnels, va permettre à l'État de redescendre à 15,01% du capital de Renault au terme de l'opération, a précisé l'APE.

Le groupe Renault a souhaité prendre part à l'opération dans le cadre de son programme de rachat d'actions, en acquérant 1,4 million, soit 10% de l'ensemble des titres cédés par l'État, a ajouté l'APE.

Une cession valorisée à près d'un milliard d'euros

Si on prend en compte les dividendes versés, l'État dégage un léger gain (55 millions d'euros, selon l'APE) par rapport au montant déboursé lors de l'achat de ces actions en avril 2015, quand le président Emmanuel Macron était ministre de l'Économie.

Au cours de clôture, les 14 millions d'actions cédées sont valorisées à 1,2 milliards d'euros.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, avait annoncé en juillet l'intention de l'État de céder pour 10 milliards d'euros qu'il détient dans les grandes entreprises françaises pour les injecter, en principe, dans un fonds destiné à financer l'innovation, promis par M. Macron pendant la campagne.

Début septembre, il avait déjà cédé pour 1,53 milliard d'euros 4,5% du capital du groupe énergétique Engie.

Y.D. avec AFP