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Economie et Social

Le gouvernement ouvre un cahier de doléances des start-up

Mounir Mahjoubi veut répondre aux difficultés des start-up.

Mounir Mahjoubi veut répondre aux difficultés des start-up. - Francis Guillot - AFP

Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État au Numérique, a lancé une consultation en ligne afin d'identifier et répondre aux difficultés rencontrées par les jeunes entreprises.

Le gouvernement a lancé ce mardi une consultation en ligne des start-up pour recenser leurs difficultés spécifiques, afin que le gouvernement puisse "tenter d'y répondre".

Tandis que le secrétaire d'État au Numérique Mounir Mahjoubi s'est lancé depuis fin octobre dans un "tour des start-up", avec un déplacement en province par semaine, il a lancé un questionnaire en ligne sur le site www.tour-des-startups.gouv.fr.

Sous le mot d'ordre "On se dit tout!", start-up, incubateurs et investisseurs sont invités à lister leurs difficultés et proposer des pistes d'amélioration. "On a des solutions qui étaient très bien pendant les quarante dernières années, (mais) qui créent des troubles sur des activités qui sont nouvelles", a-t-il relevé, lançant mardi cette concertation devant de jeunes entrepreneurs à l'École 42, créée par le milliardaire des télécoms Xavier Niel.

La concertation ouverte jusqu'au 22 décembre

Citant la technologie 5G - la prochaine génération de très haut débit mobile -, le secrétaire d'État a notamment évoqué la création de "sandbox", des "bacs à sable" d'expérimentation permettant à des start-up oeuvrant dans des technologies nouvelles ou émergentes de bénéficier d'autorisations spéciales, dans un cadre précis ou pour une durée précise, pour développer leurs projets.

La concertation en ligne sera ouverte jusqu'au 22 décembre, tandis que des partenaires, notamment des incubateurs, vont organiser des réunions pour faire émerger des idées. "Nous, notre rôle c'est de ranger tout ça", a relevé Mounir Mahjoubi alors qu'on lui parlait de démarches administratives, de visas, de baux et d'échelles de salaires, et ensuite "trouver des solutions au sein de l'État". Un bilan est attendu fin février.

Y.D. avec AFP