Le gouvernement réfute la rigueur
Ni rigueur ni austérité, le Premier ministre s’est refusé, hier, à employer ces deux termes, visiblement tabou pour le gouvernement. Deux mots bannis également du vocabulaire de Pierre Moscovici. Pourtant, pour l’opposition, les augmentations d’impôts annoncées en Conseil des ministres mercredi auront un impact direct sur le portefeuille des Français. Pour Gilles Carrez "Cela représente plus de 4 milliards d'euros, d'impôts supplémentaires que vont payer 8 millions de salariés qui sont des salariés modestes. Ca fait à peu près 500 euros de pouvoir d’achat en moins". La gauche réfute cette hypothèse. Le gouvernement, rappelle-t-elle, a choisi de solliciter en priorité les contribuables les plus riches. Ceux qui sont assujettis à l’impôt sur la fortune devront payer une contribution exceptionnelle cette année.