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"Les entrepreneurs ont des vies bien plus difficiles que les salariés"

Nicolas Dufourcq promet que la BPI va se mettre au chevet des entrepreneurs cette année, notamment grâce à une "budget très ambitieux".

Nicolas Dufourcq promet que la BPI va se mettre au chevet des entrepreneurs cette année, notamment grâce à une "budget très ambitieux". - Eric Piermont - AFP

Le président de BPI France, Nicolas Dufourcq, a entonné un concert de louanges aux entrepreneurs, dimanche sur Europe 1. Il a indiqué que la BPI allait leur consacrer beaucoup d'attention en 2016.

L'entreprenariat n'est rien moins que de "l'héroïsme", à en croire Nicolas Dufourcq, président de BPI France. Sur Europe 1 dimanche, le dirigeant de la banque publique d'investissement n'a pas tarit d'éloge sur leur courage face aux difficultés auxquelles ils font face et à leur mérite.

"Les entrepreneurs ont des vies vraiment beaucoup plus difficiles que la plupart des salariés", a-t-il notamment affirmé. Notamment en raison d'un emploi du temps bien plus chargé: "le jour, c'est l'entreprise. La nuit, c'est l’administratif", a-t-il souligné.

"Pas assez de considération" pour les entrepreneurs

Le président de la BPI a assuré que son institution comptait bien se mettre à leur chevet. "La BPI sert à donner les moyens aux entrepreneurs de réaliser leurs rêves les plus fous, à leur donner la pêche quand ils l’ont perdu", a-t-il affirmé.

"Il y a toujours eu un entrepreneuriat français hyper respectable auquel, malheureusement, on n’a pas donné assez de considération. Pendant des années, ils ont été dos au mur", a-t-il estimé. Mais à l'en croire, ce temps est révolu. En 2016, la BPI se dote d'un "budget très ambitieux" pour les soutenir. "Les entrepreneurs sont des sportifs. Nous, on est des coachs et on peut maximiser leurs performances en s’occupant bien d’eux."

Pour cela, l'organisation compte rassurer les entrepreneurs frileux à l'idée de lancer de nouvelles innovations, de s'exporter ailleurs. "C'est notre rôle c’est de leur dire "N’ayez pas peur, bon dieu, d’aller exporter en Allemagne, en Suède, en Grande-Bretagne, on vous accompagne, on va vous couvrir", a-t-il martelé.

N.G.