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Economie et Social

Les petits patrons accordent leur confiance à Macron

Selon le baromètre des TPE publié ce lundi, les patrons des petites entreprises estiment que l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée va permettre de "favoriser le développement" de leurs sociétés.

C'est une première depuis 2007. Une majorité de patrons de très petites entreprises (TPE) se déclare optimiste concernant l'économie française, guidée par un fort niveau de confiance dans le nouvel exécutif, selon un sondage Fiducial/Ifop publié ce lundi 7 août.

Cela représente un gain de 24 poins en trois mois. Les pronostics positifs sont également en nette hausse en ce qui concerne l'activité de leur propre entreprise (60%, +14 points). Cette confiance est notamment portée par l'arrivée d'Emmanuel Macron à la présidence de la République et de son nouveau gouvernement: 66% des patrons interrogés estiment ainsi que le nouvel exécutif est apte à "améliorer la situation de la France", tandis que 61% le jugent capable "de favoriser le développement des petites et moyennes entreprises".

Une embellie de courte durée ?

Mais ce regain d'optimisme pourrait n'être que passager. En effet, "à chaque élection présidentielle, à l'exception de celle de 2012, l'optimisme l'emporte sur le pessimisme", mais "cette embellie ne dure au mieux qu'un trimestre", avertit Jean-Marc Jaumouillé, directeur des techniques professionnelles de Fiducial.

Ainsi, 83% des petits patrons interrogés anticipent que les réformes envisagées par l'exécutif risquent de passer difficilement. 66% craignent également l'émergence de mouvements sociaux contre la politique gouvernementale d'ici la fin de l'année. Enfin, 78% reconnaissent connaître mal le programme du nouveau gouvernement pour les TPE-PME.

Concernant la réforme du Travail, plus de la moitié des petits patrons l'accueillent favorablement, mais seulement un quart s'estiment suffisamment informés.

Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon national représentatif de 1.003 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs), interrogés entre le 2 et le 19 juillet.

A.M. avec AFP