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Economie et Social

Mailly (FO) apprécie le directeur de cabinet (ex-Medef) de Muriel Pénicaud

Mailly juge "pas mal" l'ex directeur général adjoint de l'organisation du Medef, désormais directeur de cabinet de Muriel Pénicaud

Mailly juge "pas mal" l'ex directeur général adjoint de l'organisation du Medef, désormais directeur de cabinet de Muriel Pénicaud - Bertrand Guay-AFP

Le secrétaire général de FO a jugé "pas mal" la nomination d'Antoine Foucher comme directeur de cabinet de la ministre du Travail.

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a réagi positivement à la nomination d'Antoine Foucher comme directeur de cabinet de la ministre du Travail. Sur les ondes de France Inter, le syndicaliste a jugé "pas mal" samedi l'arrivée au Ministère du travail de l'ancien directeur général adjoint du Medef. "C'est quelqu'un que je connais, qui aime le dialogue, qui aime la négociation collective, c'est pas mal", a déclaré Jean-Claude Mailly sur France Inter.

"Au-delà des noms, j'aime autant que celui ou celle qui est directeur de cabinet du ministre de Travail ne vienne pas de Bercy", a ajouté le secrétaire général de FO. Sur la réforme du droit du travail, promise par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, le responsable de Force ouvrière n'a pas voulu se prononcer sur le fond car "franchement, je ne sais pas où ils veulent aller".

Pas contre le recours aux ordonnances

Il n'a pas condamné a priori un éventuel recours aux ordonnances, qui permet d'accélérer la mise en oeuvre de la réforme, même si ce n'est "pas forcément le meilleur outil démocratique". "Si on est d'accord avec le contenu on peut faire une ordonnance pour essayer d'aller plus vite", mais cela nécessite "une véritable concertation" en amont, et pas seulement une "consultation" telle que voulue par le Premier ministre Edouard Philippe.

Candidat, Emmanuel Macron avait promis de donner plus de place à l'accord d'entreprise, d'instaurer le référendum à l'initiative de l'employeur ou encore de plafonner les indemnités prud'homales en cas de licenciement sans cause réelle ou sérieuse (hors discrimination et harcèlement), ce que contestent tous les syndicats.

S.B. avec AFP