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Mandon: "Ce remaniement n'a pas vocation à rebattre les cartes"

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Invité de BFM Business ce vendredi 12 février, le secrétaire d'État en charge de l'enseignement et de la recherche est revenu sur le remaniement ministériel dont il assure qu'il ne constitue qu'un simple ajustement.

De l'avis général, le remaniement annoncé jeudi est une déception. Le Parisien va jusqu'à railler François Hollande l'affublant d'un "Monsieur Bricolage" guère flatteur. Fallait-il attendre tant de cette manœuvre politique?

Clairement pas, selon Thierry Mandon, le secrétaire d'État en charge de l'enseignement et de la recherche. "Il ne fallait pas attendre que ce remaniement rebatte toutes les cartes à un an de la présidentielle", affirme-t-il.

"C'est un ajustement politique, il y a depuis des mois une aberration qui est la non présence des écologistes au sein du gouvernement. On a fait le plus grand accord sur le climat qui ait jamais été fait dans le monde et les écologistes ont lu cet accord dans les journaux", a-t-il ajouté.

Un signal "simple"

Pour lui, "le signal" de ce remaniement est "très simple: le pan de travail des mois qui viennent". À savoir: "La réforme du code du Travail, les accords d'entreprises, l'encadrement des indemnités des conflits prud'homaux pour donner de la certitude aux chefs d'entreprise, et la réforme de l'assurance-chômage".

"Les ministres qui entrent au gouvernement savent que c'est cela qu'on va faire. Et si on fait tout cela on aura fait du bon boulot", conclut-il.

Au passage, Thierry Mandon a indiqué ce qu'il pensait généralement des remaniements. "Dans un quinquennat il faudrait se passer des remaniements. En Allemagne et en Angleterre, cela n'existe pas. C'est une spécialité française que de faire des sortes de moments paroxystiques où on pense que tous les problèmes vont se régler parce qu'on va changer une équipe". Des déclarations un brin étonnantes pour un homme devenu secrétaire d'État à la faveur…d'un précédent remaniement!

J.M.