BFM Business
Economie et Social

Négociations sociales : Najat Vallaud-Belkacem vante le modèle allemand

La porte-parole du gouvernement est revenue sur la flexibilité horaire des salariés.

La porte-parole du gouvernement est revenue sur la flexibilité horaire des salariés. - -

Les négociations entre patronat et syndicats reprennent ce jeudi 15 novembre sur la sécurisation de l’emploi. Ce matin sur BFMTV et RMC, la porte-parole du gouvernement est revenue sur "l’enjeu historique" de ces négociations.

Concernant la "flexi-sécurité" au cœur du dialogue entre patrons et syndicats, la porte-parole du gouvernement s’est montrée confiante sur un accord possible : "Les patrons sont parfaitement conscients de la nécessité de protéger leurs salariés et les salariés sont conscients des moyens nécessaires pour la compétitivité de leur entreprise".

Interrogée sur BFMTV à propos du texte présenté ce jeudi par le Medef, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé qu’il ne s’agissait là que "de propositions".

"Des journées en miettes" pour les salariés

La ministre des Droits des Femmes a apporté son soutien aux salariés qui manifestent aujourd’hui à Paris contre le travail le dimanche et les horaires décalés. Elle s’est déclarée opposée "aux journées de travail en miettes", rappelant que "le nouveau visage de la pauvreté, c’est celui des femmes, qui subit souvent un temps partiel".

Najat Vallaud Belkacem a annoncé une réflexion du gouvernement sur la question des horaires et le travail de nuit qu’il faut "encadrer mais pas interdire". Elle souhaite notamment que les collectivités locales soient "exemplaires en la matière".

Dialogue social et chômage partiel : le modèle allemand

La porte-parole du gouvernement a par ailleurs loué le travail de Jean-Marc Ayrault pour "relancer le dialogue social", mettant en avant l’exemple allemand concernant les négociations salariales.

Toujours sur le modèle allemand, Najat Vallaud-Belkacem s’est également prononcé en faveur d'un dispositif de chômage partiel, à la condition que "les salariés soient assurés de retrouver leur emploi initial lorsque l’activité repart".

Audrey Dufour