BFM Business
Economie et Social

Réforme des retraites, éducation… La méthode Macron est-elle payante?

Invité sur BFM Business, le producteur de spectacles et président de JMD Production, Jean-Marc Dumontet, estime que malgré l'impact des grèves de décembre sur les salles de spectacles parisiennes, le fait de mener à bien la réforme des retraites était une nécessité.

"La réforme des retraites, tout le monde a échoué, personne n'a voulu la mener". Interviewé à l'antenne de BFM Business dans l'émission 12H L'Heure H ce jeudi, Jean-Marc Dumontet demeure un fervent défenseur de la politique d'Emmanuel Macron. Notamment en ce qui concerne la réforme des retraites.

>>> Téléchargez l’application BFM Business pour ne rien rater de l’actualité économique et financière

Bien que les salles de spectacles parisiennes aient été fragilisées en décembre dernier à cause des grèves, le producteur considère que cette situation était un mal nécessaire.

Pas de "recette magique"

"Il (Emmanuel Macron – NDLR) n'a pas du tout perdu le 'fit' ou la recette magique. C'est qu'il n'y a pas de recette magique. Aujourd'hui, on attend de l'immédiat, alors qu'une action comme celle qu'il a menée de profonde transformation de réforme importante, ça met du temps", estime Jean-Marc Dumontet.

"Au bout d'un moment, on va voir que son courage, sa détermination ont été payants. Et cette abominable étiquette qu'il a de 'président des riches', on va voir qu'Emmanuel Macron est un président très social (…) Ils (les Français – NDLR) ne le voient pas encore", pense le producteur.

Pour appuyer sa démonstration, le patron de JMD Production prend l'exemple des décrocheurs scolaires.

"Quand vous voyez les décrocheurs. Les décrocheurs, ce sont ces jeunes qui sont en attente d'une formation, d'un job, de quelque chose, ils étaient 1,25 million. Maintenant, ils sont 960.000. (…) Ça veut dire que pour les plus faibles, il y a des actions fortes. Et ces actions fortes, c'est quoi? C'est redonner des marges de manœuvre aux entreprises pour que les entreprises embauchent et investissent. Et ça va mettre du temps. Ça met du temps, mais ça paye".

Et de conclure: "Et on va se rendre compte – quand il y a 300.000 décrocheurs en moins (…), quand il y a 500.000 créations d'emplois en deux ans, quand il y a un taux de chômage qui baisse, qui en profite? Les plus démunis".

J.C-H