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Finances publiques

Réforme de l'assurance-vie: Eckert n'est qu'à demi-satisfait

Christian Eckert a toutefois assuré que les députés PS ne feront pas obstruction au texte.

Christian Eckert a toutefois assuré que les députés PS ne feront pas obstruction au texte. - -

Le rapporteur PS du Budget devant l'Assemblée nationale n'a obtenu qu'à moitié gain de cause sur la réforme du produit d'épargne. Le député préconisait d'alourdir la fiscalité du placement, ce que l'Etat n'a pas souhaité faire.

Mi-figue, mi-raisin. Le rapporteur général du Budget devant l'Assemblée nationale, le député PS Christian Eckert, a fait savoir, ce mercredi 13 novembre qu'il n'était qu'à moitié content de la réforme de l'assurance-vie, contenue dans le projet de loi de finances rectificative.

"Je soutiens pleinement la réforme proposée, qui ne coûtera ni ne rapportera rien à l'Etat. Sur le fait que l'assurance vie soit remise au service de l'économie, j'ai obtenu satisfaction. Sur les recettes qu'on pouvait en espérer, je n'ai pas été suivi. Donc je suis à demi satisfait, mais pas à demi déçu", a-t-il déclaré.

Il a toutefois assuré que cette réforme sera adoptée "sans objection" par les députés socialistes lors de son futur examen parlementaire.

L'assurance-vie "un point de fuite"

Christian Eckert s'était prononcé pendant l'été pour un durcissement des prélèvements sur les contrats les plus importants, c’est-à-dire dépassant les 500.000 euros d'encours.

L'assurance-vie génère "un 'point de fuite' permettant aux contribuables les plus fortunés d’échapper au droit commun de l’impôt", arguait-il.

Les députés socialistes Karine Berger et Dominique Lefebvre, auteurs d'un rapport sur l'assurance vie, avaient également suggéré une révision de la fiscalité sur les contrats les plus importants.

J.M. avec AFP