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Roux de Bézieux: "On était dans le Medef de combat, il faut qu’on soit dans un Medef de propositions"

Le nouveau président du Medef, qui a indiqué vouloir être le "porte-parole de tous les patrons", a pointé les mutations technologiques à venir dans le monde du travail et appelé les syndicats de salariés à "imaginer un dialogue social qui soit différent".

Fraichement élu président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a assuré sur BFMTV ce mardi soir qu'il serait "le porte-parole de tous les patrons, des entrepreneurs".

"Des petites, des grandes, des moyennes (entreprises), des start-up... Il ne faut pas les opposer. Je vais leur dire que c'est nous qui détenons les clés de l'avenir. C'est nous qui savons ce qui va se passer dans les années à venir. Il y a beaucoup de mutations qui nous attendent", a-t-il ajouté.

Évoquant "les énormes changements technologiques qui vont entraîner d'énormes changements de professions, de métiers, de contrats de travail", Geoffroy Roux de Bézieux a affirmé qu'il "reste encore beaucoup de choses à faire". "Le chômage est encore à 9%. [...] On est loin d'être là où on devrait être, là où le potentiel de ce pays lui permettrait d'être", a-t-il poursuivi.

"Il faut qu'on soit dans le Medef des propositions"

Le nouveau "patron des patrons" s'est toutefois montré convaincu par le gouvernement qui a réussi à "rétablir la confiance": "On a un gouvernement très différent du précédent, qui comprend l’entreprise, qui sait que l’entreprise fait partie de la création de richesse, mais tout n’est pas parfait" a-t-il expliqué, pointant notamment le "problème de compétitivité des entreprises".

Et d'ajouter: "On était dans le Medef de combat, parce qu’on avait en face de nous un gouvernement extrêmement anti-entreprise, il faut qu’on soit dans un Medef de propositions, qui face à ces mutations propose des solutions".

Geoffroy Roux de Bézieux a également appelé l'ensemble des représentants d'employeurs et d'employés à "imaginer un dialogue social qui soit différent". "Il faut qu'on soit en capacité avec les syndicats de salariés de faire un dialogue social qui soit un dialogue économique. [...] Il faut qu'on devienne des accélérateurs de transformation", a-t-il lâché.

P.L