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Royal refuse "une écologie punitive"

La ministre de l'Ecologie était l'invitée de BFMTV-RMC ce 16 juillet. Elle est notamment revenue sur le coût de la pollution.

Ségolène Royal refuse de répondre par la sanction. Au lendemain de la publication d'un rapport parlementaire qui estime le coût de la pollution à 101,3 milliards d'euros par an, la ministre de l'Ecologie reconnaît que la pollution "coûte en terme de santé publique". Pour autant, Ségolène Royal explique sur BFMTV-RMC qu'elle ne veut pas d'une "écologie punitive".

Alors que le rapport propose par exemple d'aligner la fiscalité du diesel très polluant sur celle de l'essence d'ici 2020, la ministre exclut cette mesure. "Je pense qu'il y a une saturation de taxes et que l'écologie ne doit pas être uniquement traduite par les taxes, sinon les gens n'ont pas envie d'agir".

"Les administrations doivent donner l'exemple"

La ministre veut orienter son action vers les services publics et cite son projet de loi sur la transition énergétique votée par le Sénat mercredi soir. "Les administrations doivent donner l'exemple". Ségolène Royal il faut que les transports en commun passent à l'électricité.

Et la ministre veut responsabiliser les élus locaux. "Je vais donner aux maires le pouvoir de faire des zones de circulation réduite. Les maires auront la responsabilité de prendre ces décisions sans pouvoir se défausser sur d'autres". Elle l'assure, il faut maintenant que "chacun prenne ses responsabilités" pour que la lutte contre la pollution s'accélère. Elle veut donc "donner l'envie d'agir".

C. B.