Ruée sur les goodies de campagne d'Emmanuel Macron
Le soir de sa victoire, dimanche soir au Louvre, les membres de l'équipe de Macron distribuaient gratuitement les goodies d'En Marche. Des tee-shirts "je marche", des pins "EM!", des sacs en toile Emmanuel Macron président, des sweets "#EllesMarchent", des mugs "EM! EM! EM!" bleu-blanc-rouge et même des tatouages éphémères, que les partisans se sont arrachés.
Au même moment, sur le site internet d'En Marche, le niveau de commandes sur la boutique en ligne enregistrait un pic, relève Le Figaro. Juste après l'annonce des résultats du second tour, le site a enregistré environ 1000 commandes.
Le eshop, lancé fin-février, est gérée par la société Batelier. Cette entreprise spécialiste des goodies, fournit d'habitude les étudiants pour leurs événements, et aussi les hôtels de luxe. Pour l'anecdote, elle a également fourni le candidat malheureux de la droite à l'élection, François Fillon, en objets estampillés LR pour son eshop.
Des goodies au nom des candidats: une première
Ces initiatives de e-shop au nom du candidat -et non plus du parti- constituent une première dans l'histoire de l'élection présidentielle française. C'est également l'option choisie par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui ont fait appel à d'autres prestataires.
Chez le candidat LR, seuls des objets "made in France" étaient proposés, et plutôt haut de gamme, souligne le fondateur de Batelier, Bastien Le Coz, 28 ans, au Figaro. Alors que chez En Marche, seule la provenance européenne est à la fois exigée et assumée, avec des crayons de papier, des tasses et des tee-shirts produits en France et des pin's importés d'Espagne.
Les prix, eux, vont de 3 euros le pin's à 20 euros pour un sweat, avec un tee-shirt à 10 euros. Parmi les meilleures ventes: le stylo 4 couleurs, en rupture de stock depuis vendredi dernier, mais aussi le pin's en email aux initiales du mouvement, écoulé à plus de 5000 unités, suivi par les tee-shirt (3000), les sweats (2000) et les mugs (1000).
L'explosion de la demande sur la boutique en ligne d'En Marche avait commencé au lendemain du premier tour, rapporte Le Figaro. Dès le lundi 24 avril, les ventes avaient quintuplé. Le prestataire indique par ailleurs que "la boutique reste ouverte et devrait continuer avec les législatives".