BFM Business
Finances publiques

Stabilité de la dette mais également de la consommation des ménages en septembre

-

- - AFP

Selon les derniers chiffres publiés vendredi par l'Insee, la France affiche une certaine stabilité économique en matière de dette publique et de consommation notamment.

Au cours du deuxième trimestre 2019, la dette publique tricolore mesurée selon les critères de Maastricht a augmenté de 16,6 milliards d'euros, à 2.375,4 milliards d'euros, révélant un taux d'endettement stable à 99,5% du PIB, a annoncé l'Insee vendredi. La dette publique nette a augmenté plus fortement (+26,4 milliards d'euros) et s’établit à 90,4% du PIB.

Dans le détail, ce sont les dettes de l’État et des organismes d’administration centrale qui ont augmenté (+21,5 milliards d'euros) tandis que celle des administrations publiques locales et de sécurité sociale ont diminué de respectivement 0,3 milliard et 5,1 milliards d'euros.

Léger frein pour l'inflation

Du côté de l'inflation, son rythme a légèrement ralenti à 0,9% en septembre, contre +1% en août. Un léger coup de frein qui serait lié, selon les premières estimations de Insee, au tassement des prix de l'énergie et de l'alimentation. L'indice des prix harmonisés (calculé selon les normes européennes IPCH permettant la comparaison avec les autres pays de la zone euro) progresse de 1,1% sur un an. Soit à un niveau plus faible que celui auquel s'attendaient les économistes.

Consommation stabilisée

Pour ce qui est de la consommation des ménages français, l'Insee estime que celle-ci est restée stable le mois dernier sur un mois. Les observateurs tablaient cependant sur une hausse moyenne de 0,3% des dépenses de consommation le mois dernier.

Cette stagnation affiche, d'un côté, une progression sensible des achats de biens fabriqués (+1,1%). Laquelle a toutefois été contrebalancée par la diminution d'achats alimentaires (-0,9%) et de la consommation d'énergie (-1,3%). 

Au global, la consommation des ménages est restée poussive depuis début 2019, progressant de 0,3% au premier trimestre et de 0,2% au deuxième. Les Français continuant de privilégier leur épargne malgré les mesures prises pour favoriser le pouvoir d'achat.

Julie Cohen-Heurton, avec AFP