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Angell, le "smartbike" de Marc Simoncini, se veut l'iPhone du vélo électrique

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Invité de "12H, l'Heure H" sur BFM Business, le serial entrepreneur présente son vélo électrique haut-de-gamme, ainsi que l'ecosystème qui lui est associé et dont l'objectif est "d'améliorer la ville".

Nouveau projet pour l'entrepreneur en série Marc Simoncini. Le créateur de Meetic (notamment) lance en effet Angell, un vélo électrique haut de gamme et intelligent (2.690 euros), conçu et fabriqué en France, qui est lancé dans six pays européens.

Mais pour le serial entrepreneur (15 lancements d'entreprises à son actif), il s'agit bel et bien d'aller au-delà. "On lance un vélo mais ce qu'on lance c'est un projet global. Il s'inscrit dans l'idée qu'il faut changer la ville car la ville ne sera plus jamais ce qu'on avait connu. (...) Les moyens de transports courts dans les villes, ça ne sera plus la voiture. (...) La mobilité urbaine est complètement redistribuée. Le pari qu'on a nous, c'est que d'ici cinq ans, il y aura au moins une grande capitale européenne qui interdira les voitures thermiques et il faudra bien remplacer ça par quelque chose, et le meilleur moyen de déplacement dans une ville, parce que 70% des trajets font moins de 5 kilomètres, c'est le vélo. Donc on s'est dit, on va faire un vélo sûr et intelligent".

Voilà pour le constat, déjà observé par d'autres acteurs d'ailleurs. Mais pour se démarquer, "on a mis beaucoup beaucoup d'intelligence dans ce vélo. On a fait au vélo ce que l'iPhone était au téléphone. On a fait un design unique avec beaucoup d'intelligence (par exemple il va adapter la puissance délivrée en fonction du trajet à faire), un écran et plus de logiciel que de ferraille. Angell, c'est le premier smartbike au monde".

Marc Simoncini veut aller plus loin que le simple produit. "La vision d'Angell, c'est que la ville va changer, mais on va pas changer la ville tout seuls. Il y a un tas de start-up qui vont avoir des idées donc on créé un lab qui s'appelle Angell Lab et on prend 5% de notre chiffre d'affaires et on [les] met dans un fonds qui va financer des projets pour améliorer la ville. On va incuber des start-up qui vont nous donner des idées pour améliorer notre vélo soit pour créer d'autres objets, d'autres services, d'autres innovations pour s'occuper de la ville".

Si l'entrepreneur ne donne pas son objectif de vente, il précise que le marché du vélo électrique représente 21 milliards de dollars dans le monde tandis qu'Angell adresse les 7 milliards du segment des vélos électriques de ville. 

Et pour optimiser son business, car le "principal frein à l'achat, c'est (le risque) de vol", Angell proposera une assurance à 9,90 euros par mois contre le vol et la casse. Malin.

Olivier Chicheportiche