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Soupçons d'ingérence russe: Twitter a fermé 1000 nouveaux comptes

Plus de 50.000 comptes ayant publiés du contenu automatique lors des élections américaines et liés à la Russie  ont été identifiés.

Plus de 50.000 comptes ayant publiés du contenu automatique lors des élections américaines et liés à la Russie ont été identifiés. - Josh Edelson - AFP

Ces comptes sont liés à l'Internet Research Agency, considérée comme une "usine à trolls" liée au Kremlin. Il ont publié 175.993 tweets pendant la campagne électorale américaine de 2016.

Le réseau social Twitter a annoncé avoir fermé 1062 nouveaux comptes douteux liés à une agence de propagande numérique basée en Russie, soupçonnée d'avoir voulu influencer la campagne électorale américaine de 2016. Ces comptes étaient liés à l'Internet Research Agency (IRA), considérée comme une "usine à trolls" liée au Kremlin, a indiqué le réseau social sur son blog vendredi, portant le total à 3.814 comptes. Ces comptes ont publié pendant la campagne 175.993 tweets, a ajouté Twitter.

"Conformément à notre volonté de transparence, nous envoyons des mails à 677.775 personnes aux États-Unis, ayant suivi un de ces comptes, ou ayant retweeté ou +aimé+ l'un de leurs messages pendant la période électorale" de 2016, ajoute Twitter, qui fut sommé par des parlementaires américains, comme Facebook et Google, de rendre publiques leurs investigations sur la présence de contenus problématiques liés à la Russie autour de l'élection présidentielle.

Plus de 50.000 comptes liés à la Russie

Twitter dit aussi avoir identifié 13.512 comptes de plus ayant créé des contenus automatiques, relatifs aux élections et liés à la Russie, portant le total de comptes de ce type à 50.258.

Twitter, Facebook et Google sont sous le feu des critiques depuis plusieurs mois, accusés d'avoir malgré eux servis de plateforme à une propagande venue de Russie pendant la campagne électorale qui a mené à la victoire du républicain Donald Trump. Les accusations d'ingérence pleuvent contre le Kremlin depuis plus d'un an, entre hackers, "trolls" et médias sous contrôle. Des allégations niées en bloc par Moscou.

La rédaction avec AFP