BFM Business
Services

Cette start-up transforme les vieux postes radio en enceintes audio connectées

La start-up a.bsolument offre une seconde vie aux postes radios TSF grâce à un relooking technologique.

La start-up a.bsolument offre une seconde vie aux postes radios TSF grâce à un relooking technologique. - A.bsolument

VIDÉO- Créée en 2015, la start-up clermontoise a.bsolument récupère les vieux postes radios qu'elle transforme avec de nouveaux composants en des enceintes audio sans fil bluetooth, tout en gardant leur look vintage.

Transformer "d'antiques" radios TSF en enceintes audio dotées de technologies dernier cri. C'est le créneau original choisi par la start-up a.bsolument, fondée à Clermont-Ferrand en 2015. Elle offre une seconde vie aux postes radios TSF grâce à une profonde remise à niveau technologique interne tout en laissant intacts l'aspect extérieur et les matériaux d'époque, y compris les boutons extérieur de réglage du volume ou des stations.

Pour redonner un coup de jeune à ces "antiquités" des années 1930, 1940 ou 1950, la jeune entreprise leur ajoute au minimum une prise Jack pour brancher un casque audio, un ampli analogique 50W et une carte électronique bluetooth. On peut ainsi les piloter en mode sans fil avec un smartphone ou une tablette.

-
- © Cette radio de 1953 a été modernisée par la start-up-A.bsolument.

Pour se fournir en radios vintage, le fondateur d'a.bsolument, Arthur Verne, écume les brocantes ou les vide-greniers. Il s'est ainsi constitué un riche catalogue de postes qui, une fois modernisés, sont proposés à la vente avec trois finitions.

En milieu de gamme, ils offrent le réglage du volume en façade sur le bouton d'origine et le rétro-éclairage du cadran des anciennes stations. Certains autres ont, en plus, un haut-parleur haut de gamme. Il faut débourser entre 400 et 1100 euros selon les modèles et le niveau de finition.

À ceux qui veulent transformer le vieux poste de radio de leur aïeul, la start-up propose aussi de le retaper pour le convertir en enceinte audio dernier cri. La start-up vend actuellement une cinquantaine de radio par mois.

Frédéric Bergé