Xiaomi, “l’Apple chinois”, ouvre sa première boutique en France
Le quatrième fabricant de smartphones au monde arrive dans l’Hexagone. Le 22 mai prochain, Xiaomi commencera à vendre ses produits en France, après avoir misé sur l’Espagne en 2017. Elle inaugurera sa première boutique officielle en ligne, mais également un magasin physique. La marque n’a pas encore communiqué de détails sur l’emplacement de son point de vente, mais l’établissement devrait ouvrir à Paris, comme l’affirmaient en février nos confrères de 01net.com.
Des boutiques fortement inspirées des Apple Store
En Chine, mais également en Inde et en Russie, la firme s’est imposée comme l’un des leaders du smartphone grâce à des produits bénéficiant d’un excellent rapport qualité-prix. Ce 25 avril, Xiaomi s’est d’ailleurs engagé à ne pas dépasser 5% de marge sur ses produits, là où les marges des concurrents peuvent grimper jusqu’à plus de 30%. Certaines enseignes n’ont pas attendu l’arrivée officielle de la marque en France pour distribuer ses smartphones, en passant par des sociétés d’import. On retrouve ainsi ses produits dans les rayons des boutiques Boulanger, ou chez LDLC/Materiel.net.
Depuis sa création en 2010, Xiaomi est fréquemment assimilé à Apple, tant ses produits semblent inspirés de ceux du Californien. Si la gamme de smartphone a vu son design se différencier avec le temps, d’autres produits rappellent fortement leurs équivalents américains. C’est le cas du Mi Notebook Air, qui n’est pas sans rappeler l’ordinateur portable d’Apple. Fin 2017, Xiaomi a dû renoncer à commercialiser sa tablette Mi Pad, en raison d’une plainte d’Apple devant le Tribunal de l'Union européenne. Xiaomi pousse la ressemblance jusque dans ses boutiques, où le client est accompagné par des conseillers habillés d’un t-shirt rouge.
Malgré ces inspirations assumées, Xiaomi est un acteur majeur du marché du smartphone, mais offre bien d’autres produits. La marque commercialise ainsi des TV, des trottinettes électriques, des drones ou encore des purificateurs d’air. Si l’entreprise réussit son entrée en France, elle pourrait devenir un sérieux concurrent pour Apple, Samsung et Huawei, mais pourrait aussi venir titiller LG, DJI ou Dyson.