BFM Business
Chine Eco
Partenaire

Luxe : la France s'exporte jusqu'en Chine

-

- - Adobe Stock - Goodpics

Le savoir-faire français dans le luxe n’est plus à prouver. Nombreuses sont les maisons de couture, parfumeurs ou encore joailliers qui ont fait la réputation de l’Hexagone. D’ailleurs, certaines de ces enseignes n’ont pas seulement réussi à s’implanter outre-Atlantique, mais ont également pris d’assaut le marché chinois. Zoom sur trois d’entre elles.

Moins grand public que certaines grandes marques de luxe, le parfumeur Dupuy a rapidement pris la décision de développer son business en Chine, le pays devenant sa cible prioritaire. L’idée ? Créer des parfums et senteurs destinés aux hôtels de luxe et aux constructeurs automobiles, certaines rappelant directement la culture du pays (à base de gingembre, épices…). Si aujourd’hui, le marketing olfactif est encore peu utilisé par Pékin, il est indéniable que l’exploitation de cette tendance devrait atteindre son paroxysme dans les années à venir. Une chose est sûre, le parfumeur de Montpellier a encore de beaux jours devant lui.

La maison Guerlain n’est plus à présenter. Parmi ses égéries, toutes les plus grandes stars : Angelina Jolie, Hilary Swank ou encore la star des défilés Natalia Vodianova. Il n’est donc pas étonnant de retrouver la célèbre marque aux quatre coins du monde. Et notamment en Chine, où Guerlain y est implantée depuis plus de 20 ans. Ce n’est pourtant que depuis 2010 que la marque développe tout particulièrement le marché chinois. Il faut dire que la Chine, pour Guerlain, c’est 20 millions de clients, 650 collaborateurs et une dizaine de boutiques. Le made in France et l’essor du parfum dans le pays pourraient d’ailleurs permettre au parfumeur de réaliser 40% de son chiffre d’affaires dans l’Empire du Milieu d’ici 4 à 5 ans.

Fleuron de la mode française, la maison Lanvin a elle aussi pris d’assaut les consommateurs chinois afin de développer son activité. Et ça marche : aujourd’hui, un tiers des consommateurs de luxe vient de Chine. Pour les convaincre, Lanvin mise sur le tout digital, en travaillant avec les influenceurs et les réseaux sociaux locaux.

Son but ? Toucher une cible âgée entre 15 et 35 ans, dont le pouvoir d’achat est beaucoup plus fort que celui des millennials européens et même américains. Avec ses 10 boutiques, 40% du chiffre d’affaires de Lanvin pourrait être lui aussi réalisé en Chine.

en partenariat avec China Radio International