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Accord franco-allemand sur un mécanisme d'aide à la Grèce

L'Elysée annnonce que la France et l'Allemagne ont trouvé un accord sur un mécanisme de soutien à la Grèce consistant en des prêts bilatéraux de pays de la zone euro, complétés par une intervention du FMI. Cet accord a été négocié jeudi par Nicolas Sarkoz

L'Elysée annnonce que la France et l'Allemagne ont trouvé un accord sur un mécanisme de soutien à la Grèce consistant en des prêts bilatéraux de pays de la zone euro, complétés par une intervention du FMI. Cet accord a été négocié jeudi par Nicolas Sarkoz - -

par Emmanuel Jarry et Julien Toyer BRUXELLES - La France et l'Allemagne ont trouvé un accord sur un mécanisme de soutien à la Grèce consistant en...

par Emmanuel Jarry et Julien Toyer

BRUXELLES (Reuters) - La France et l'Allemagne ont trouvé un accord sur un mécanisme de soutien à la Grèce consistant en des prêts bilatéraux de pays de la zone euro, complétés par une participation du FMI, annonce l'Elysée.

Cet accord, négocié jeudi par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en marge du sommet européen de Bruxelles, a été confirmé quelques minutes plus tard par un responsable allemand.

Il a ensuite été présenté au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, à qui il revient désormais de dire si le texte lui convient puis de le présenter aux autres membres de la zone euro, lors d'une réunion de l'Eurogroupe au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement qui pourrait avoir lieu après le dîner, a précisé l'Elysée.

"La session (...) a abouti à un accord sur un texte d'une page et demie qui décrit très précisément les conditions dans lesquelles les pays de la zone euro pourraient être amenés à intervenir."

"Il y a un accord sur l'idée d'un cadre européen. Ce cadre européen sera constitué par des prêts bilatéraux coordonnés auxquels les Etats membres seraient appelés à contribuer selon la clef (de répartition des Seize dans la) BCE. Ce cadre européen serait complété par des prêts du FMI avec la claire mention du fait que le financement européen devrait être majoritaire", a ajouté l'Elysée.

Les déboursements seront liés à des conditions qui seront établies sur la base de rapports de la Commission et de la BCE, les taux d'intérêt ne seront pas des taux subventionnés et le déclenchement de ce mécanisme n'interviendra que si des "difficultés très sérieuses" se présentent et seulement si aucune autre solution n'est disponible.

Par ailleurs, une réflexion sera engagée en vue de renforcer la gouvernance économique européenne.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel "souhaitent que l'Eurogroupe appelle à un renforcement de la gouvernance conduisant à un gouvernement économique", a expliqué l'Elysée.

"Ils souhaitent que ce gouvernement économique réfléchisse à tous les instruments pour prévenir les risques économiques, les risques budgétaires qui peuvent conduire à des situation telles que celle-ci", a dit la présidence française.

Edité par Dominique Rodriguez